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Pentecôte, quand la communication n’est pas qu’un message mais aussi un messager
Publié le 18/05/2024

Dans une société comme la nôtre, où les moyens de communication sont stupéfiants en termes d’information et d’immédiateté, nous avons tendance à réduire la parole à un contenu, un message.

Pourtant, le récit de la Pentecôte par Luc nous redit que la parole n’est pas seulement un message, un contenu, mais aussi un messager qui s’adresse à quelqu’un et provoque ainsi un événement.

Le récit de Luc nous décrit bien comment l’Esprit met en mouvement des messagers sans tout de suite aborder le contenu. Les disciples sont « ensemble dans un même lieu » et voilà qu’ils reçoivent chacun une flamme et se mettent à prêcher dans une autre langue. Leur prédication provoque à son tour un événement chez les juifs présents à Jérusalem.

Le contenu de la parole n’apparait dans la bouche de Pierre que dans un second temps, comme pour mettre des mots sur ce qui s’est produit.

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Une longue histoire de renouveau
Publié le 28/03/2024

Dans l’Ancien Testament nous trouvons deux fois la même formule, respectivement dans les Psaumes 145 (au verset 14) et 146 (au verset 8) qui dit « l’Éternel redresse ceux qui sont courbés ».

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Le livret des 20ans de Theovie
Publié le 08/03/2024

Retrouver ici en pdf le livret anniversaire à l’occasion des 20ans de Theovie

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Dans un sermon à l’occasion de Noël
Publié le 07/12/2023 Mis à jour le 08/03/2024

Dans un sermon à l’occasion de Noël, le réformateur Jean Calvin rappelle l’extrême dénuement de la naissance du Seigneur dans la mangeoire et sur la paille. Il pointe également un autre dénuement tout aussi intéressant : l’annonce a été faite à des bergers (évangile selon Luc, chapitre 2 verset 8). Certes, la figure du berger dans l’Ancien Testament est une figure sublime : un peu comme dans les contes, le messie est souvent comparé à un berger, on pense au roi David d’abord berger, on pense bien entendu au magnifique Psaume 23 : « l’Éternel est mon berger », et bien d’autres textes vont dans le même sens. Pourtant si la figure du berger est magnifiée, la réalité sociale des bergers a en revanche toujours été plutôt louche. En effet, les bergers restent des marginaux, des gens qui vivent surtout dehors, hors des villes, avec leurs animaux plus qu’avec leurs contemporains. Or c’est bien à eux, à ces gens, et non à leur image idéale, qu’a été annoncée la grande et bonne nouvelle de la naissance d’un sauveur ! Dans cette histoire de bergers, il y a donc une identité idéale, rêvée, mais utopique (celle issue de la tradition), il y a la dure et douloureuse identité sociale (avec son lot de préjugés et probablement de rejets) et il y a la bonne parole de Dieu qui rend grands et beaux ces gens qui n’étaient rien et qui leur confie la lumière de la bonne nouvelle.

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