L’Esprit donne à entendre - Textes bibliques

L’annonce de la venue de l’Esprit Saint

Au début des Actes des Apôtres Jésus donne des instructions à ses apôtres Du grec ^apostolos, envoyé de Dieu. Nom donné à chacun des 12 disciples que Jésus charge particulièrement de prêcher son .* et annonce le don de l’Esprit Saint. Ce moment signe la naissance de l’Eglise et confirme l’envoi en mission :
Actes 1,4-8 Au cours d’un repas avec eux, il (Jésus) leur recommanda de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, « celle, dit-il, que vous avez entendue de ma bouche : Jean a bien donné le baptême d’eau, mais vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici quelques jours. » Ils étaient donc réunis et lui avaient posé cette question : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le Royaume pour Israël ? » Il leur dit : « Vous n’avez pas à connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité ; mais vous allez recevoir une puissance, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »

La promesse de l’envoi de l’Esprit encadre également le récit de l’Evangile selon Luc. Au début, Jean-Baptiste l’évoque en parlant de Jésus :
Luc 3,15-16 Le peuple était dans l’attente et tous se posaient en eux-mêmes des questions au sujet de Jean : ne serait-il pas le Messie ? Jean répondit à tous : « Moi, c’est d’eau que je vous baptise ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de délier la lanière de ses sandales. Lui, il vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu ; »

Tout à la fin de l’évangile, Jésus parle d’une puissance dont les disciples seront revêtus :

Luc 24,49 « Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Pour vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez, d’en haut, revêtus de puissance. »

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L’Ascension de Jésus

Jésus donne ses instructions aux disciples puis est « enlevé ». Cette montée vers le ciel (le domaine de Dieu) est appelée l’Ascension et prépare une « descente », celle de l’Esprit Saint sur les apôtres Du grec ^apostolos, envoyé de Dieu. Nom donné à chacun des 12 disciples que Jésus charge particulièrement de prêcher son .* : la Pentecôte.

Actes 1,6-11 Ils étaient donc réunis et lui avaient posé cette question : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le Royaume pour Israël ? ». Il leur dit : « Vous n’avez pas à connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité ; mais vous allez recevoir une puissance, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
A ces mots, sous leurs yeux, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs regards. Comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se trouvèrent à leur côté et leur dirent : « Gens de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui vous a été enlevé pour le ciel viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »

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La première communauté

Les disciples retournent à Jérusalem après l’ascension du Christ. Le texte précise le prénom, parfois la filiation, de chacun des onze disciples.

Actes 1,12-14 Quittant alors la colline appelée Mont des Oliviers, ils regagnèrent Jérusalem – cette colline n’en est distante que d’un chemin de sabbat. A leur retour, ils montèrent dans la chambre haute où se retrouvaient Pierre, Jean, Jacques et André ; Philippe et Thomas ; Barthélemy et Matthieu ; Jacques fils d’Alphée, Simon le zélote et Jude fils de Jacques. Tous, unanimes, étaient assidus à la prière, avec quelques femmes dont Marie la mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.

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La trahison de Judas et son remplacement

Le texte de l’Evangile selon Luc fait allusion à un traître parmi les disciples sans citer d’emblée son nom :
Luc 22,21-23 « Mais voici : la main de celui qui me livre se sert à cette table avec moi. Car le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme par qui il est livré ! » Et ils se mirent à se demander les uns aux autres lequel d’entre eux allait faire cela.
C’est seulement au chapitre 22 que le lecteur apprend que le traître est Judas :
Luc 22,47-48 Il parlait encore quand survint une troupe. Celui qu’on appelait Judas, un des Douze, marchait à sa tête ; il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser. Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ! »
Il disparaît ensuite du récit. D’ailleurs les femmes revenant du tombeau vide ne s’adressent qu’à onze disciples :
Luc 24,9 elles revinrent du tombeau et rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.
Le livre des Actes informe le lecteur de ce qui est arrivé à Judas. Les onze décident de le remplacer :

Actes 1,16-22 « Frères, il fallait que s’accomplisse ce que l’Esprit Saint avait annoncé dans l’Ecriture, par la bouche de David, à propos de Judas devenu le guide de ceux qui ont arrêté Jésus. Il était de notre nombre et avait reçu sa part de notre service. Or cet homme, avec le salaire de son iniquité, avait acheté une terre : il est tombé en avant, s’est ouvert par le milieu, et ses entrailles se sont toutes répandues. Tous les habitants de Jérusalem l’ont appris : aussi cette terre a-t-elle été appelée, dans leur langue, Hakeldama, c’est-à-dire Terre de sang. Il est de fait écrit dans le livre des Psaumes : Que sa résidence devienne déserte
et que personne ne l’habite
et encore : Qu’un autre prenne sa charge.
Il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a marché à notre tête, à commencer par le baptême de Jean jusqu’au jour où il nous a été enlevé : il faut donc que l’un d’entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection. »

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Jérusalem, lieu universel

Dans l’Ancien Testament, la ville de Jérusalem (aussi appelée Sion) apparaît comme un lieu central et universel. Plusieurs prophètes font allusion à Jérusalem comme lieu de rassemblement à la fin des temps.

Esaïe 56,6-8 Les fils de l’étranger qui s’attachent au SEIGNEUR
pour assurer ses offices,
pour aimer le nom du SEIGNEUR,
pour être à lui comme serviteurs,
tous ceux qui gardent le sabbat sans le déshonorer
et qui se tiennent dans mon alliance,
je les ferai venir à ma sainte montagne,
je les ferai jubiler dans la Maison où l’on me prie ;
leurs holocaustes et leurs sacrifices
seront en faveur sur mon autel,
car ma Maison sera appelée :
« Maison de prière
pour tous les peuples ».
Oracle du Seigneur DIEU
qui rassemble les expulsés d’Israël :
En plus de ceux déjà rassemblés,
autour de lui
j’en rassemblerai encore !
Jérémie 3,17-18 A ce moment-là, on appellera Jérusalem « Trône du SEIGNEUR » ; toutes les nations conflueront vers elle à cause du nom du SEIGNEUR donné à Jérusalem ; elles ne persisteront pas dans leur entêtement exécrable. En ce temps-là, ceux de Juda rejoindront ceux d’Israël ; et, du pays du nord, ils arriveront ensemble au pays que j’ai donné à leurs pères comme patrimoine.
Zacharie 8,20-23 Ainsi parle le SEIGNEUR de l’univers :
Oui, on verra encore affluer des peuples,
et des habitants de grandes cités.
Et les gens de l’une
s’en iront dire à ceux de l’autre :
« Allons, partons apaiser le SEIGNEUR,
rechercher le SEIGNEUR de l’univers ;
j’y vais, moi aussi. »
Des peuples nombreux
et des nations puissantes
viendront à Jérusalem
rechercher le SEIGNEUR de l’univers,
et apaiser le SEIGNEUR.
Ainsi parle le SEIGNEUR de l’univers :
En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues que parlent les nations s’accrocheront à un Juif par le pan de son vêtement en déclarant : « Nous voulons aller avec vous, car nous l’avons appris : Dieu est avec vous. »

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L’enfermement puis l’envoi en mission

Les disciples se trouvent enfermés dans une maison. Jésus leur apparaît. Il « souffle » sur eux et les envoie en mission :

Jean 20,19-23 Le soir de ce même jour qui était le premier de la semaine, alors que, par crainte des autorités juives, les portes de la maison où se trouvaient les disciples étaient verrouillées, Jésus vint, il se tint au milieu d’eux et il leur dit : « La paix soit avec vous. » Tout en parlant, il leur montra ses mains et son côté. En voyant le Seigneur, les disciples furent tout à la joie. Alors, à nouveau, Jésus leur dit : « La paix soit avec vous. Comme le Père m’a envoyé, à mon tour je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint ; ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »

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Le témoignage ne cesse de s’étendre

Le témoignage de Pierre est essentiel : il explique le phénomène de la descente de l’Esprit Saint en se référant aux prophètes Joël et David. Ainsi, il établit un lien entre les prophéties de l’Ancien Testament et Jésus-Christ. Jésus apparaît alors bien comme le Messie. Luc l’a déjà affirmé :
Luc 2,11 « Il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ Seigneur ».
Actes 2,14-47 Alors s’éleva la voix de Pierre, qui était là avec les Onze ; il s’exprima en ces termes : « Hommes de Judée, et vous tous qui résidez à Jérusalem, comprenez bien ce qui se passe et prêtez l’oreille à mes paroles. Non, ces gens n’ont pas bu comme vous le supposez : nous ne sommes en effet qu’à neuf heures du matin ; mais ici se réalise cette parole du prophète Joël : Alors, dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair,
vos fils et vos filles seront prophètes,
vos jeunes gens auront des visions,
vos vieillards auront des songes ;
oui, sur mes serviteurs et mes servantes en ces jours-là je répandrai de mon Esprit et ils seront prophètes.
Je ferai des prodiges là-haut dans le ciel
et des signes ici-bas sur la terre,
du sang, du feu et une colonne de fumée.
Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang
avant que vienne le jour du Seigneur, grand et glorieux.
Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
« Israélites, écoutez mes paroles : Jésus le Nazôréen, homme que Dieu avait accrédité auprès de vous en opérant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez, cet homme, selon le plan bien arrêté par Dieu dans sa prescience, vous l’avez livré et supprimé en le faisant crucifier par la main des impies ; mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible que la mort le retienne en son pouvoir. David en effet dit de lui : Je voyais constamment le Seigneur devant moi,
car il est à ma droite pour que je ne sois pas ébranlé.
Aussi mon cœur était-il dans la joie et ma langue a chanté d’allégresse.
Bien mieux, ma chair reposera dans l’espérance,
car tu n’abandonneras pas ma vie au séjour des morts
et tu ne laisseras pas ton saint connaître la décomposition.
Tu m’as montré les chemins de la vie,
tu me rempliras de joie par ta présence.
« Frères, il est permis de vous le dire avec assurance : le patriarche David est mort, il a été enseveli, son tombeau se trouve encore aujourd’hui chez nous. Mais il était prophète et savait que Dieu lui avait juré par serment de faire asseoir sur son trône quelqu’un de sa descendance, issu de ses reins ; il a donc vu d’avance la résurrection du Christ, et c’est à son propos qu’il a dit : Il n’a pas été abandonné au séjour des morts et sa chair n’a pas connu la décomposition. Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité, nous tous en sommes témoins. Exalté par la droite de Dieu, il a donc reçu du Père l’Esprit Saint promis et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez. David, qui n’est certes pas monté au ciel, a pourtant dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur :
assieds-toi à ma droite
jusqu’à ce que j’aie fait de tes adversaires
un escabeau sous tes pieds.
« Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous, vous aviez crucifié. »
Le cœur bouleversé d’entendre ces paroles, ils demandèrent à Pierre et aux autres apôtres : « Que ferons-nous, frères ? »
Pierre leur répondit : « Convertissez-vous : que chacun de vous reçoive le baptême au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés, et vous recevrez le don du Saint Esprit. Car c’est à vous qu’est destinée la promesse, et à vos enfants ainsi qu’à tous ceux qui sont au loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. » Par bien d’autres paroles Pierre rendait témoignage et les encourageait : « Sauvez-vous, disait-il, de cette génération dévoyée. » Ceux qui accueillirent sa parole reçurent le baptême, et il y eut environ trois mille personnes ce jour-là qui se joignirent à eux. Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. La crainte gagnait tout le monde : beaucoup de prodiges et de signes s’accomplissaient par les apôtres. Tous ceux qui étaient devenus croyants étaient unis et mettaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous, selon les besoins de chacun. Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au temple ; ils rompaient le pain à domicile, prenant leur nourriture dans l’allégresse et la simplicité de cœur. Ils louaient Dieu et trouvaient un accueil favorable auprès du peuple tout entier. Et le Seigneur adjoignait chaque jour à la communauté ceux qui trouvaient le salut.

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Théophanie dans l’Ancien Testament

Le mot théophanie signifie « apparition de Dieu » (du grec theo : dieu et phaineo : apparaître). Dieu peut apparaître sous la forme d’un phénomène tout à la fois naturel et prodigieux, en particulier le feu.

L’apparition de Dieu sous forme de feu sur le mont Sinaï se trouve dans le livre de l’Exode :
Exode 19,18 Le mont Sinaï n’était que fumée, parce que le SEIGNEUR y était descendu dans le feu ; sa fumée monta, comme la fumée d’une fournaise, et toute la montagne trembla violemment.Une des manifestations les plus connues dans l’Ancien Testament est l’épisode du buisson ardent. Dans ce récit Dieu apparaît sous la forme d’un buisson en feu qui ne se consume pas :
Exode 3,1-6 Moïse faisait paître le troupeau de son beau-père Jéthro, prêtre de Madiân. Il mena le troupeau au-delà du désert et parvint à la montagne de Dieu, à l’Horeb. L’ange du SEIGNEUR lui apparut dans une flamme de feu, du milieu du buisson. Il regarda : le buisson était en feu et le buisson n’était pas dévoré. Moïse dit : « Je vais faire un détour pour voir cette grande vision : pourquoi le buisson ne brûle-t-il pas ? » Le SEIGNEUR vit qu’il avait fait un détour pour voir, et Dieu l’appela du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse ! » Il dit : « Me voici ! » Il dit : « N’approche pas d’ici ! Retire tes sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte. » Il dit : « Je suis le Dieu de ton père, Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. » Moïse se voila la face, car il craignait de regarder Dieu.

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La création du monde

L’Ancien Testament débute avec le livre de la Genèse. Le premier chapitre de ce livre commence avec le mot hébreu béréchit que l’on traduit par « au commencement ».
Genèse 1,1-2 Commencement de la création par Dieu du ciel et de la terre. La terre était déserte et vide, et la ténèbre à la surface de l’abîme ; le souffle de Dieu planait à la surface des eaux.

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Les ossements desséchés

Dans ce passage, le souffle est synonyme du « souffle vital » que seul Dieu peut communiquer aux ossements.

Ezéchiel 37,1-6 La main du SEIGNEUR fut sur moi ; il me fit sortir par l’esprit du SEIGNEUR et me déposa au milieu de la vallée : elle était pleine d’ossements. Il me fit circuler parmi eux en tout sens ; ils étaient extrêmement nombreux à la surface de la vallée, ils étaient tout à fait desséchés. Il me dit : « Fils d’homme, ces ossements peuvent-ils revivre ? » Je dis : « Seigneur DIEU, c’est toi qui le sais ! ». Il me dit : « Prononce un oracle contre ces ossements ; dis-leur : Ossements desséchés, écoutez la parole du Seigneur. Ainsi parle le Seigneur DIEU à ces ossements : Je vais faire venir en vous un souffle pour que vous viviez. Je mettrai sur vous des nerfs, je ferai croître sur vous de la chair, j’étendrai sur vous de la peau, je mettrai en vous un souffle et vous vivrez ; alors vous connaîtrez que je suis le SEIGNEUR. »

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La présence de l’Esprit Saint

Luc parle de la présence de l’Esprit Saint dès le début de la vie de Jésus : l’Esprit apparaît lors de l’annonce à Marie :

Luc 1,35 L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi
et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint et sera appelé Fils de Dieu.

et lors du baptême de Jésus :

Luc 3,21-22 Or comme tout le peuple était baptisé, Jésus, baptisé lui aussi, priait ; alors le ciel s’ouvrit ; l’Esprit Saint descendit sur Jésus sous une apparence corporelle, comme une colombe, et une voix vint du ciel : « Tu es mon fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. »

Puis, dans la « prédication » que Jésus propose à partir du texte d’Esaïe (chapitre 61,1-2) :

Luc 4,14-22

14 Alors Jésus, avec la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, et sa renommée se répandit dans toute la région. 15 Il enseignait dans leurs synagogues et tous disaient sa gloire. 16 Il vint à Nazara où il avait été élevé. Il entra suivant sa coutume le jour du sabbat dans la synagogue, et il se leva pour faire la lecture. 17 On lui donna le livre du prophète Esaïe, et en le déroulant il trouva le passage où il était écrit : 18 L’Esprit du Seigneur est sur moi parce qu’il m’a conféré l’onction pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé proclamer aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer les opprimés en liberté, 19 proclamer une année d’accueil par le Seigneur. 20 Il roula le livre, le rendit au servant et s’assit ; tous dans la synagogue avaient les yeux fixés sur lui. 21 Alors il commença à leur dire : « Aujourd’hui, cette écriture est accomplie pour vous qui l’entendez. » 22 Tous lui rendaient témoignage ; ils s’étonnaient du message de la grâce qui sortait de sa bouche, et ils disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »

Dans le discours de Pierre, Luc revient sur la mission de Jésus, elle aussi accompagnée de l’Esprit :
Actes 10,38 Ce Jésus issu de Nazareth, vous savez comment Dieu lui a conféré l’onction d’Esprit Saint et de puissance ; il est passé partout en bienfaiteur, il guérissait tous ceux que le diable tenait asservis, car Dieu était avec lui.

L’Esprit Saint conduit également les apôtres dans leur mission et les rend capables de proclamer la Bonne Nouvelle.

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Le baptême de Jésus

Les quatre textes des évangiles font allusion à la présence de l’Esprit Saint lors du baptême de Jésus. Il est comparé à une colombe.

Matthieu 3,16 Dès qu’il fut baptisé, Jésus sortit de l’eau. Voici que les cieux s’ouvrirent et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.

Marc 1,10 A l’instant où il remontait de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit, comme une colombe, descendre sur lui.

Luc 3,21-22 Or comme tout le peuple était baptisé, Jésus, baptisé lui aussi, priait ; alors le ciel s’ouvrit ; l’Esprit Saint descendit sur Jésus sous une apparence corporelle, comme une colombe, et une voix vint du ciel : « Tu es mon fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. »

Jean 1,32 Et Jean porta son témoignage en disant : « J’ai vu l’Esprit, tel une colombe, descendre du ciel et demeurer sur lui. »

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La lettre aux Corinthiens

Paul mentionne différentes manifestations de l’Esprit Saint :

1Corinthiens 12,1-11 Au sujet des phénomènes spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance. Vous savez que, lorsque vous étiez païens, vous étiez entraînés, comme au hasard, vers les idoles muettes. C’est pourquoi je vous le déclare : personne, parlant sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, ne dit : « Maudit soit Jésus », et nul ne peut dire : « Jésus est Seigneur », si ce n’est par l’Esprit Saint.
Il y a diversité de dons de la grâce, mais c’est le même Esprit ; diversité de ministères, mais c’est le même Seigneur ; diversité de modes d’action, mais c’est le même Dieu qui, en tous, met tout en œuvre. A chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien de tous. A l’un, par l’Esprit, est donné un message de sagesse, à l’autre, un message de connaissance, selon le même Esprit ; à l’un, dans le même Esprit, c’est la foi ; à un autre, dans l’unique Esprit, ce sont des dons de guérison ; à tel autre, d’opérer des miracles, à tel autre, de prophétiser, à tel autre, de discerner les esprits, à tel autre encore, de parler en langues ; enfin à tel autre, de les interpréter. Mais tout cela, c’est l’unique et même Esprit qui le met en œuvre, accordant à chacun des dons personnels divers, comme il veut.

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Le don de l’Esprit Saint est aussi destiné aux non-juifs

Au chapitre 10 du livre des Actes des apôtres Pierre constate avec étonnement que le don de l’Esprit Saint est également destiné aux non-juifs. Les personnes parlent en langues et glorifient Dieu. Au chapitre 19, Paul impose les mains sur une douzaine d’hommes. Ils reçoivent l’Esprit Saint et commencent à parler en langues et à prophétiser.

Corneille est un centurion, il est pieux et craint Dieu. Il a une vision qui lui demande d’inviter Pierre chez lui (Actes 10,1-8). Une fois Pierre arrivé chez Corneille (Actes 10,9-33), il adresse un message aux personnes présentes et affirme que Jésus a été choisi par Dieu pour annoncer la Bonne Nouvelle (Actes 10,34-43). Pendant le discours de Pierre, l’Esprit Saint tombe sur les auditeurs non-juifs qui commencent alors à leur tour à « parler en langues ».
Actes 10,44-48 Pierre exposait encore ces événements quand l’Esprit Saint tomba sur tous ceux qui étaient en train d’écouter la Parole. Ce fut de la stupeur parmi les croyants circoncis qui avaient accompagné Pierre : ainsi, jusque sur les nations païennes, le don de l’Esprit Saint était maintenant répandu ! Ils entendaient ces gens, en effet, parler en langues et célébrer la grandeur de Dieu. Pierre reprit alors la parole : « Quelqu’un pourrait-il empêcher de baptiser par l’eau ces gens qui, tout comme nous, ont reçu l’Esprit Saint ? » Il donna l’ordre de les baptiser au nom de Jésus Christ, et ils lui demandèrent alors de rester encore quelques jours.
Actes 19,1-7 Ce fut pendant le séjour d’Apollos à Corinthe que Paul arriva à Ephèse en passant par le haut pays. Il y trouva quelques disciples et leur demanda : « Avez-vous reçu l’Esprit Saint, quand vous êtes devenus croyants ? » – « Mais, lui répondirent-ils, nous n’avons même pas entendu parler d’Esprit Saint ! » Paul demanda : « Quel baptême alors avez-vous reçu ? » Ils répondirent : « Le baptême de Jean. » Paul reprit : « Jean donnait un baptême de conversion et il demandait au peuple de croire en celui qui viendrait après lui, c’est-à-dire en Jésus. » Ils l’écoutèrent et reçurent le baptême au nom du Seigneur Jésus. Paul leur imposa les mains, et l’Esprit Saint vint sur eux : ils parlaient en langues et prophétisaient. Il y avait en tout environ douze personnes.

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Le premier discours de Jésus

Au début de son ministère, Jésus se rend dans une synagogue et lit un passage du livre d’Esaïe. Il s’adresse alors à son auditoire (ainsi qu’au lecteur !) pour affirmer que ce passage de l’Ecriture est accompli « pour vous qui m’écoutez » ce qui suscite l’étonnement de l’auditoire. Les auditeurs le rejettent et le chassent de la ville. Ce rejet est vécu également par les apôtres. Luc retrace dans la suite des Actes des Apôtres les difficultés que rencontrent Pierre et Jean (Actes 4,1-22 ; 5,17-42), puis Etienne (Actes 6,8 à 7,60).
Actes 4,1-22 Pierre et Jean parlaient encore au peuple quand les prêtres, le commandant du temple et les Sadducéens les abordèrent. Ils étaient excédés de les voir instruire le peuple et annoncer, dans le cas de Jésus, la résurrection des morts. Ils les firent appréhender et mettre en prison jusqu’au lendemain, car le soir était déjà venu. Parmi les auditeurs de la Parole, beaucoup étaient devenus croyants ; leur nombre s’élevait à environ cinq mille personnes.
C’est donc le lendemain que s’assemblèrent les chefs, les anciens et les scribes qui se trouvaient à Jérusalem. Il y avait Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre et tous les membres des familles de grands prêtres. Ils firent amener Pierre et Jean devant eux, et procédèrent à leur interrogatoire : « A quelle puissance ou à quel nom avez-vous eu recours pour faire cela ? » Rempli d’Esprit Saint, Pierre leur dit alors : « Chefs du peuple et anciens, on nous somme aujourd’hui, pour avoir fait du bien à un infirme, de dire par quel moyen cet homme se trouve sauvé. Sachez-le donc, vous tous et tout le peuple d’Israël, c’est par le nom de Jésus Christ, le Nazôréen, crucifié par vous, ressuscité des morts par Dieu, c’est grâce à lui que cet homme se trouve là, devant vous, guéri. C’est lui, la pierre que vous, les bâtisseurs, aviez mise au rebut : elle est devenue la pierre angulaire. Il n’y a aucun salut ailleurs qu’en lui ; car aucun autre nom sous le ciel n’est offert aux hommes, qui soit nécessaire à notre salut. » Ils constataient l’assurance de Pierre et de Jean et, se rendant compte qu’il s’agissait d’hommes sans instruction et de gens quelconques, ils en étaient étonnés. Ils reconnaissaient en eux des compagnons de Jésus, ils regardaient l’homme qui se tenait près d’eux, guéri, et ils ne trouvaient pas de riposte.
Ils donnèrent donc l’ordre de les faire sortir du Sanhédrin et ils délibérèrent. « Qu’allons-nous faire de ces gens-là ? se disaient-ils. En effet, ils sont bien les auteurs d’un miracle évident : la chose est manifeste pour toute la population de Jérusalem, et nous ne pouvons pas la nier. Il faut néanmoins en limiter les suites parmi le peuple : nous allons donc les menacer pour qu’ils ne mentionnent plus ce nom devant qui que ce soit. » Ils les firent alors rappeler et leur interdirent formellement de prononcer ou d’enseigner le nom de Jésus. Mais Pierre et Jean leur répliquèrent : « Qu’est-ce qui est juste aux yeux de Dieu : vous écouter ? ou l’écouter, lui ? A vous d’en décider ! Nous ne pouvons certes pas, quant à nous, taire ce que nous avons vu et entendu. » Sur des menaces renouvelées, on les relâcha, faute d’avoir trouvé moyen de les condamner. C’était à cause du peuple : car tout le monde rendait gloire à Dieu de ce qui s’était passé. L’homme qui avait bénéficié de cette guérison miraculeuse avait en effet plus de quarante ans.

Actes 5,17-42 Sur ces entrefaites le Grand Prêtre et tout son entourage – il s’agissait du parti des Sadducéens – furent remplis de fureur ; ils firent appréhender les apôtres et les jetèrent publiquement en prison. Mais, pendant la nuit, l’ange du Seigneur ouvrit les portes de la prison, les fit sortir et leur dit : « Allez, tenez-vous dans le temple, et là, annoncez au peuple toutes ces paroles de vie ! » Ils l’écoutèrent ; dès le point du jour, ils se rendirent au temple ; et là ils enseignaient.
Le Grand Prêtre arriva ; lui et son entourage convoquèrent le Sanhédrin, assemblée plénière des Israélites, et ils envoyèrent chercher les apôtres à la prison. Mais les serviteurs, une fois sur place, ne les trouvèrent pas dans le cachot. De retour, ils rendirent compte en ces termes : « Nous avons trouvé la prison soigneusement fermée, et les gardes en faction devant les portes ; mais quand nous avons ouvert, nous n’avons trouvé personne à l’intérieur. » A l’annonce de ces nouvelles le commandant du temple et les grands prêtres étaient perplexes au sujet des apôtres, se demandant ce qui avait bien pu se passer. Mais quelqu’un vint leur annoncer : « Voici que les hommes que vous aviez jetés en prison se tiennent dans le temple, et ils instruisent le peuple. » Alors le commandant partit avec les serviteurs pour ramener les apôtres, sans violence toutefois, car ils redoutaient que le peuple ne leur jette des pierres.
Ils les amenèrent donc, les présentèrent au Sanhédrin et le Grand Prêtre les interrogea : « Nous vous avions formellement interdit, leur dit-il, d’enseigner ce nom-là, et voilà que vous avez rempli Jérusalem de votre doctrine ; vous voulez donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ! » Mais Pierre et les apôtres répondirent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus que vous aviez exécuté en le pendant au bois. C’est lui que Dieu a exalté par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la conversion et le pardon des péchés. Nous sommes témoins de ces événements, nous et l’Esprit Saint que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. »
Exaspérés par cette déclaration, ils envisagèrent de les faire mourir. Mais un homme se leva dans le Sanhédrin : c’était un Pharisien du nom de Gamaliel, un docteur de la Loi estimé de tout le peuple. Il ordonna de faire sortir un instant les prévenus, puis il déclara : « Israélites, prenez bien garde à ce que vous allez faire dans le cas de ces gens. Ces derniers temps, on a vu surgir Theudas : il prétendait être quelqu’un et avait rallié environ quatre cents hommes ; lui-même a été tué, tous ceux qui l’avaient suivi se sont débandés, et il n’en est rien resté. On a vu surgir ensuite Judas le Galiléen, à l’époque du recensement : il avait soulevé du monde à sa suite ; lui aussi a péri, et tous ceux qui l’avaient suivi se sont dispersés. Alors, je vous le dis, ne vous occupez donc plus de ces gens et laissez-les aller ! Si c’est des hommes en effet que vient leur résolution ou leur entreprise, elle disparaîtra d’elle-même ; si c’est de Dieu, vous ne pourrez pas les faire disparaître. N’allez pas risquer de vous trouver en guerre avec Dieu ! »
Se rangeant à son avis, ils rappelèrent les apôtres, les firent battre de verges et, après leur avoir enjoint de ne plus prononcer le nom de Jésus, ils les relâchèrent. Les apôtres quittèrent donc le Sanhédrin, tout heureux d’avoir été trouvés dignes de subir des outrages pour le Nom. Chaque jour, au temple comme à domicile, ils ne cessaient d’enseigner et d’annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus Messie.

Actes 6,8 à 7,1 Plein de grâce et de puissance, Etienne opérait des prodiges et des signes remarquables parmi le peuple. Mais, sur ces entrefaites, des gens de la synagogue dite des Affranchis, avec des Cyrénéens et des Alexandrins, des gens de Cilicie et d’Asie, entrèrent en discussion avec Etienne et, comme ils étaient incapables de s’opposer à la sagesse et à l’Esprit qui marquaient ses paroles, ils subornèrent des gens pour dire : « Nous l’avons entendu prononcer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu. » Ils ameutèrent le peuple, les anciens et les scribes, se saisirent d’Etienne à l’improviste et le conduisirent au Sanhédrin. Là ils produisirent de faux témoins : « L’homme que voici, disaient-ils, tient sans arrêt des propos hostiles au Lieu saint et à la Loi ; de fait, nous lui avons entendu dire que ce Jésus le Nazôréen détruirait ce Lieu et changerait les règles que Moïse nous a transmises. » Tous ceux qui siégeaient au Sanhédrin avaient les yeux fixés sur lui, et ils virent son visage comme le visage d’un ange. Le Grand Prêtre lui demanda : « Cela est-il exact ? »

Suit le discours d’Etienne qui rappelle l’histoire d’Israël et les persécutions subies par les envoyés de Dieu. Vous pouvez le lire en Actes 7,2-53. Voici la réaction du Sanhédrin :

Actes 7,54-60 Ces paroles les exaspérèrent et ils grinçaient des dents contre Etienne. Mais lui, rempli d’Esprit Saint, fixait le ciel : il vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu. « Voici, dit-il, que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. » Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles. Puis, tous ensemble, ils se jetèrent sur lui, l’entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider. Les témoins avaient posé leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme appelé Saul. Tandis qu’ils le lapidaient, Etienne prononça cette invocation : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis il fléchit les genoux et lança un grand cri : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et sur ces mots il mourut.

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La généalogie des fils de Noé

L’Ancien Testament contient plusieurs listes généalogiques qui précisent la filiation classique de parents à enfants (Genèse 4,17-26 : Les descendants de Caïn ; Genèse 5,1-32 : Liste des ancêtres depuis Adam jusqu’à Noé). En Genèse 10 la généalogie des fils de Noé précise la filiation mais ajoute également les lieux d’installations et 1Chroniques des noms de peuples.

Genèse 10,1-32 Voici la famille des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet. Il leur naquit des fils après le Déluge : Fils de Japhet : Gomer, Magog, Madaï, Yavân, Toubal, Mèshek et Tirâs. – Fils de Gomer : Ashkénaz, Rifath et Togarma. – Fils de Yavân : Elisha, Tarsis, Kittim et Rodanim. C’est à partir d’eux que se fit la répartition des nations dans les îles. Chacun eut son pays suivant sa langue et sa nation selon son clan.
Fils de Cham : Koush, Miçraïm, Pouth et Canaan. – Fils de Koush : Séva, Hawila, Savta, Raéma, Savteka. – Fils de Raéma : Saba et Dedân.
Koush engendra Nemrod. Il fut le premier héros sur la terre, lui qui fut un chasseur héroïque devant le SEIGNEUR. D’où le dicton : « Tel Nemrod, être un chasseur héroïque devant le SEIGNEUR. » Les capitales de son royaume furent Babel, Erek, Akkad, toutes villes du pays de Shinéar. Il sortit de ce pays pour Assour et bâtit Ninive, la ville aux larges places, Kalah, la grande ville, et Rèsèn entre Ninive et Kalah.
Miçraïm engendra les gens de Loud, de Einam, de Lehav et de Naftouah, les gens du pays du Sud, ceux de Kaslouah d’où sortirent les Philistins et ceux de Kaftor.
Canaan engendra Sidon son premier-né et Heth, le Jébusite, l’Amorite, le Guirgashite, le Hivvite, le Arqite, le Sinite, l’Arvadite, le Cemarite, le Hamatite. Les clans des Cananéens se disséminèrent ensuite, et le territoire cananéen s’étendit de Sidon vers Guérar jusqu’à Gaza, vers Sodome et Gomorrhe, Adma et Cevoïm jusqu’à Lèsha.
Tels furent les fils de Cham selon leurs clans et leurs langues, groupés en pays et nations.
De Sem, le frère aîné de Japhet, naquit aussi le père de tous les fils de Eber.
Fils de Sem : Elam, Assour, Arpakshad, Loud et Aram. – Fils d’Aram : Ouç, Houl, Guètèr et Mash.
Arpakshad engendra Shèlah, et Shèlah engendra Eber. A Eber naquirent deux fils. Le premier s’appelait Pèleg, car en son temps la terre fut divisée, et son frère s’appelait Yoqtân. Yoqtân engendra Almodad, Shèlef, Haçarmaweth, Yèrah, Hadoram, Ouzal, Diqla, Oval, Avimaël, Saba, Ofir, Hawila, Yovav. Ce sont là tous les fils de Yoqtân ; leur habitat s’étendait de Mésha vers Sefar, la montagne de l’orient.
Tels furent les fils de Sem selon leurs clans et leurs langues, groupés en pays selon leurs nations. Tels furent les clans des fils de Noé selon leurs familles groupées en nations. C’est à partir d’eux que se fit la répartition des nations sur la terre après le Déluge.

1Chroniques 1,5-23 Fils de Japhet : Gomer, Magog, Madaï, Yavân, Toubal, Mèshek et Tirâs.
Fils de Gomer : Ashkénaz, Difath, Togarma.
Fils de Yavân : Elisha, Tarsis, Kittim et Rodanim.
Fils de Cham : Koush, Miçraïm, Pouth et Canaan.
Fils de Koush : Séva, Hawila, Savta, Raéma et Savteka ; fils de Raéma : Saba et Dedân. Koush engendra Nemrod. Il fut le premier héros sur la terre.
Miçraïm engendra les gens de Loud, de Einam, de Lehav et de Naftouah, les gens de Patros, ceux de Kaslouah, d’où sortirent les Philistins, et ceux de Kaftor.
Canaan engendra Sidon son premier-né et Heth, le Jébusite, l’Amorite, le Guirgashite, le Hivvite, le Arqite, le Sinite, l’Arvadite, le Cemarite, le Hamatite.
Fils de Sem : Elam, Assour, Arpakshad, Loud, Aram, Ouç, Houl, Guètèr et Mèshek. Arpakshad engendra Shèlah et Shèlah engendra Eber. A Eber naquirent deux fils. Le premier s’appelait Pèleg, car en son temps la terre fut divisée, et son frère s’appelait Yoqtân. Yoqtân engendra Almodad, Shèlef, Haçarmaweth, Yèrah, Hadoram, Ouzal, Diqla, Eval, Avimaël, Saba, Ofir, Hawila, Yovav. Ce sont là tous les fils de Yoqtân.

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Le discours de Pierre

Pierre s’adresse à la foule pour expliquer plus largement ce qui vient de se passer. S’appuyant sur des citations de l’Ancien Testament, il affirme que Jésus crucifié est l’envoyé de Dieu :

Actes 2,14-36 Alors s’éleva la voix de Pierre, qui était là avec les Onze ; il s’exprima en ces termes :
« Hommes de Judée, et vous tous qui résidez à Jérusalem, comprenez bien ce qui se passe et prêtez l’oreille à mes paroles. Non, ces gens n’ont pas bu comme vous le supposez : nous ne sommes en effet qu’à neuf heures du matin ; mais ici se réalise cette parole du prophète Joël :
Alors, dans les derniers jours, dit Dieu,
je répandrai de mon Esprit sur toute chair,
vos fils et vos filles seront prophètes,
vos jeunes gens auront des visions,
vos vieillards auront des songes ;
oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes
en ces jours-là je répandrai de mon Esprit
et ils seront prophètes.
Je ferai des prodiges là-haut dans le ciel
et des signes ici-bas sur la terre,
du sang, du feu et une colonne de fumée.
Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang
avant que vienne le jour du Seigneur, grand et glorieux.
Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
« Israélites, écoutez mes paroles : Jésus le Nazôréen, homme que Dieu avait accrédité auprès de vous en opérant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez, cet homme, selon le plan bien arrêté par Dieu dans sa prescience, vous l’avez livré et supprimé en le faisant crucifier par la main des impies ; mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible que la mort le retienne en son pouvoir. David en effet dit de lui :
Je voyais constamment le Seigneur devant moi,
car il est à ma droite pour que je ne sois pas ébranlé.
Aussi mon cœur était-il dans la joie et ma langue a chanté d’allégresse.
Bien mieux, ma chair reposera dans l’espérance,
car tu n’abandonneras pas ma vie au séjour des morts
et tu ne laisseras pas ton saint connaître la décomposition.
Tu m’as montré les chemins de la vie,
tu me rempliras de joie par ta présence.
« Frères, il est permis de vous le dire avec assurance : le patriarche David est mort, il a été enseveli, son tombeau se trouve encore aujourd’hui chez nous. Mais il était prophète et savait que Dieu lui avait juré par serment de faire asseoir sur son trône quelqu’un de sa descendance, issu de ses reins ; il a donc vu d’avance la résurrection du Christ, et c’est à son propos qu’il a dit : Il n’a pas été abandonné au séjour des morts et sa chair n’a pas connu la décomposition. Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité, nous tous en sommes témoins. Exalté par la droite de Dieu, il a donc reçu du Père l’Esprit Saint promis et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez. David, qui n’est certes pas monté au ciel, a pourtant dit :
Le Seigneur a dit à mon Seigneur :
assieds-toi à ma droite
jusqu’à ce que j’aie fait de tes adversaires
un escabeau sous tes pieds.
« Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous, vous aviez crucifié. »

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L’opposition dans la réception de l’Evangile

Luc développe tout au long des Actes des Apôtres le thème de l’opposition à la réception de l’Evangile. Il vise à défendre la pertinence de la foi chrétienne naissante dans le monde gréco-romain. Il raconte les difficultés auxquelles se heurte Paul lors de ses voyages missionnaires. Ses discours suscitent division et opposition dans l’auditoire quelle que soit la ville dans laquelle il se trouve.

  • Paul et Barnabé à Iconium au sud de l’actuelle Turquie :
    Actes 14,1-7 A Iconium il se passa la même chose : Paul et Barnabas se rendirent à la synagogue des Juifs et parlèrent de telle sorte que des Juifs et des Grecs en grand nombre devinrent croyants. Mais ceux des Juifs qui ne s’étaient pas laissé convaincre suscitèrent dans l’esprit des païens la malveillance à l’égard des frères. Paul et Barnabas n’en prolongèrent pas moins leur séjour un certain temps ; leur assurance se fondait sur le Seigneur qui rendait témoignage à la parole de sa grâce en leur donnant d’opérer de leurs mains des signes et des prodiges. La population de la ville se divisa : les uns étaient pour les Juifs, les autres pour les apôtres. Païens et Juifs, avec leurs chefs, décidèrent de recourir à la violence et de lapider les apôtres ; conscients de la situation, ceux-ci cherchèrent refuge dans les villes de la Lycaonie, Lystre, Derbé et les alentours. Là aussi, ils annonçaient la Bonne Nouvelle.
  • Paul à Athènes en Grèce :
    Actes 17,17-18 Il adressait donc la parole, dans la synagogue, aux Juifs et aux adorateurs de Dieu, et, chaque jour, sur la place publique, à tout venant. Il y avait même des philosophes épicuriens et stoïciens qui s’entretenaient avec lui. Certains disaient : « Que veut donc dire cette jacasse ? » Et d’autres : « Ce doit être un prédicateur de divinités étrangères. » – Paul annonçait en effet Jésus et la Résurrection.
  • Paul devant le Sanhédrin à Jérusalem :
    Actes 23,6-10 Sachant que l’assemblée était en partie sadducéenne et en partie pharisienne, Paul s’écria au milieu du Sanhédrin : « Frères, je suis Pharisien, fils de Pharisiens ; c’est pour notre espérance, la résurrection des morts, que je suis mis en jugement. » Cette déclaration était à peine achevée qu’un conflit s’éleva entre Pharisiens et Sadducéens, et l’assemblée se divisa. Les Sadducéens soutiennent en effet qu’il n’y a ni résurrection, ni ange, ni esprit, tandis que les Pharisiens en professent la réalité. Ce fut un beau tapage. Certains scribes du groupe pharisien intervinrent et protestèrent énergiquement : « Nous ne trouvons rien à reprocher à cet homme. Et si un esprit lui avait parlé ? ou bien un ange ? » Comme le conflit s’aggravait, le tribun, par crainte de les voir mettre Paul en pièces, donna l’ordre à la troupe de descendre le tirer du milieu d’eux et de le ramener dans la forteresse.
  • Paul à Rome, capitale de l’empire romain :
    Actes 28,23-28 Ayant convenu d’un jour avec lui, ils vinrent le retrouver en plus grand nombre à son domicile. Dans sa présentation, Paul rendait témoignage au Règne de Dieu et, du matin au soir, il s’efforça de les convaincre, en parlant de Jésus à partir de la loi de Moïse et des Prophètes. Les uns se laissaient convaincre par ce qu’il disait, les autres n’y croyaient pas. Au moment de s’en aller, ils n’étaient toujours pas d’accord entre eux ; Paul n’ajouta qu’un mot : « Comme elle est juste, cette parole de l’Esprit Saint qui a déclaré à vos pères par le prophète Esaïe : Va trouver ce peuple et dis-lui :
    Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas ;
    vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
    Car le cœur de ce peuple s’est épaissi,
    ils sont devenus durs d’oreille,
    ils se sont bouché les yeux,
    pour ne pas voir de leurs yeux,
    ne pas entendre de leurs oreilles,
    ne pas comprendre avec leur cœur
    et pour ne pas se tourner vers Dieu.
    Et je les guérirais ?
    Sachez-le donc : c’est aux païens qu’a été envoyé ce salut de Dieu ; eux, ils écouteront. »
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