Glossaire
La Bible Hébraïque (abréviation : BH), appelée Ancien Testament ou 1er Testament dans la culture chrétienne. Au 21è siècle, l’usage des termes Bible Hébraïque ou 1er Testament, est préféré au terme Ancien Testament pour ne pas déprécier les écrits religieux juifs.
C’est Jérôme qui imposa les termes Ancien et Nouveau Testament lorsqu’il traduit en latin la Septante (LXX)
Traduction grecque de la Bible hébraïque faite au 3e siècle av. JC. au 6e siècle. Appelée Vulgate, la version de Jérôme devint la Bible référence pour l’Église catholique romaine. Elle contient des livres apocryphes
Du grec deuteros, " deuxième", et canon, " règle, norme ". Nom donné à sept livres qui se trouvent dans la traduction grecque de la Bible, version dite de la Septante (LXX). qui ne sont pas présents dans la BH. Les bibles des Églises protestantes se réfèrent à la BH sans livres apocryphes
Ce terme vient du grec apokruphos qui signifie " secret ", " caché ", " mystérieux ". Les apocryphes désignent donc des livres qui exigent une initiation particulière, par opposition aux livres lus en public et accessibles à tous..
Cette expression désigne la communauté dans laquelle et pour laquelle l’évangile de Jean a été rédigé (« johannique » vient de Jean). La critique historique et exégétique estime que cette communauté johannique s’est constituée en Syrie et s’est déplacée ensuite en Asie Mineure. Cette communauté a dû connaître des conflits importants avec le judaïsme synagogal en Syrie au moment de la séparation entre Juifs et chrétiens. Cela expliquerait le ton polémique des discussions entre Jésus et les Pharisiens rapportées dans l’évangile, ainsi que l’insistance sur l’hostilité des autorités juives vis-à-vis de Jésus. L’évangile selon Jean a pour but d’affermir la foi de cette communauté éprouvée.
Ce terme désigne, littéralement, la doctrine de la chose dernière (« eschaton » en grec), ce qui touche à la fin du monde. Par extension, est aussi appelé eschatologique un événement attendu pour la fin des temps et qui s’est déjà produit (la venue du Christ : 1Corinthiens 10,11 ; Hébreux 1,2 ; 1Pierre 1,20), ou une réalité future dont on vit déjà même si elle n’a pas encore entièrement déployé ses effets (le salut comprend le salut comme l'action de Dieu qui libère. Le texte de référence est la sortie d'Egypte, la libération de l'esclavage, de l'oppression. reçu et encore espéré : Romains 8,24). Ainsi, en théologie, le terme » eschatologie » rassemble tout ce qui concerne l’espérance chrétienne dans sa plénitude présente et à venir, l’accomplissement, l’achèvement dans le temps et l’espace de l’œuvre de salut comprend le salut comme l'action de Dieu qui libère. Le texte de référence est la sortie d'Egypte, la libération de l'esclavage, de l'oppression. de Dieu. La théologie des Réformateurs Promoteur de la Réforme religieuse du 16e siècle . accentuera une approche plus existentielle de cette notion, centrée sur l’œuvre du Christ pour le croyant. Ainsi pour Luther, la foi qui justifie est une réalité réellement eschatologique.
Spécialistes de l’exégèse. L’exégèse est une science qui consiste à établir, selon les normes de la critique scientifique, le sens d’un texte, en particulier ici du texte biblique.
Qui concerne les questions d’interprétation des Ecritures. L’herméneutique est la discipline scientifique qui travaille sur ce sujet
Langage qui cherche à représenter la dynamique de l’événement. C’est un langage qui évoque plus qu’il ne décrit, et qui demande au lecteur de s’impliquer dans la recherche du sens à trouver. L’enseignement de Jésus en paraboles en est un exemple.
La littérature apocalyptique est un genre d’écriture qui répond à plusieurs critères. Les plus importants le caractérisent comme un discours sous forme de vision, exhortant les lecteurs à tenir ferme dans une période périlleuse et leur réaffirmant l’horizon d’un jour dernier qui verra la victoire de Dieu sur le monde. Présent dans plusieurs littératures, il l’est également dans la Bible : on en recense notamment dans le livre de Daniel, certains chapitres de livres prophétiques (comme Esaïe ou Ezéchiel), certains chapitres des trois premiers évangiles ainsi que le livre de l’Apocalypse
Le Nouveau Testament forme avec l’Ancien Testament la Bible des chrétiens. Le mot » testament » signifie alliance. Le Nouveau Testament contient les 4 Evangiles, les Actes des Apôtres, les Epîtres (lettres) et l’Apocalypse. Les écrits datent d’environ 50 à 120 après J.C. Le Nouveau Testament est rédigé en grec
Le mot parousie vient du grec »
Dans l’Antiquité, le maître était souvent désigné comme » Père « . De ce fait, ce nom revient aux évêques, mais on étend ce sens de Père à des écrivains reconnus comme témoins de la tradition authentique de l’Eglise. Sont donc appelés Pères de l’Eglise les théologiens des premiers siècles, jusqu’aux 7e/8e siècles. En patristique (recherche sur les textes des Pères de l’Eglise), on appelle » Pères Apostoliques » ceux qui succèdent directement aux apôtres. Pour les suivants, on distingue entre » Pères latins » et » Pères grecs » selon la langue dans laquelle ils rédigeaient leurs écrits. Par exemple, Jean Chrysostome est un » Père grec « , Augustin un » Père latin «
Traduction grecque de la Bible hébraïque entreprise par les communautés juives d’Alexandrie en Egypte au 3e siècle av. JC. Elle était destinée aux juifs qui ne connaissaient plus l’hébreu. La légende veut que 72 (septante deux) savants juifs, travaillant en différents lieux et sans se consulter, soient arrivés à la même traduction en 72 (septante deux) jours. D’où le nom de » Septante » que l’on abrège aussi parfois en chiffres romains : LXX.
Le mot hébreu targum signifie annoncer, expliquer, traduire. Les Targums sont donc des traductions en principe dans toute langue, mais la plupart du temps en araméen, de textes bibliques hébreux. Ces traductions étaient utilisées à la synagogue à l’attention des fidèles pour lesquels l’hébreu n’était plus qu’une langue rituelle, la langue de la vie courante étant l’araméen. L’habitude voulait que l’on fasse suivre la lecture liturgique en hébreu d’une traduction en araméen. Les plus anciens Targums ont été découverts à Qumrân.
Le mot hébreu targum signifie annoncer, expliquer, traduire. Les Targums
sont donc des traductions en principe dans toute langue, mais la plupart du
temps en araméen de textes bibliques hébreux. Ces traductions étaient
utilisées à la synagogue à l’attention des fidèles pour lesquels l’hébreu
n’était plus qu’une langue rituelle, la langue de la vie courante étant
l’araméen. L’habitude voulait que l’on fasse suivre la lecture liturgique en
hébreu d’une traduction en araméen. Les plus anciens Targums ont été
découverts à Qumrân.
C’est le coeur de la Bible hébraïque qui contient 5 livres d’où son nom grec de Pentateuque (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome). Ces livres racontent les événements de la création du monde jusqu’à la mort de Moïse et présentent la loi que tout Juif doit respecter.
Ce sont des termes techniques pour dire les caractéristiques de tout discours. La traductibilité et la labilité renvoient au caractère fragile, peu stable, susceptible de modifications du contenu du discours :
D’une part, dans l’acte de lecture, le lecteur trouve des significations qui l’entraînent vers différents sens déjà significatifs pour lui.
D’autre part, le lecteur se heurte à l’irréductibilité des langues. Dans le cas de l’Apocalypse, l’auteur a écrit en grec à la fin du 1er siècle. Étudier ce texte au 21e siècle, contient le fait irréductible qu’on le recevra dans une culture et une époque totalement différentes, ainsi que dans une autre langue.