Glossaire
Le Dieu de l’Ancien est un Dieu de l’alliance (avec Noé, Abraham
Abraham a reçu l'ordre de Dieu de quitter sa patrie qui était Our en Chaldée pour partir vers un pays inconnu qui allait devenir la terre promise. Il est parti avec Sarah, sa femme et son neveu Loth.…). Deux compréhensions de cette alliance coexistent dans les textes :
a) l’idée d’un contrat entre Dieu et l’être humain (voire le peuple tout entier) dans lequel on souligne la fidélité de Dieu face à l’infidélité toujours répétée du peuple,
b) l’idée d’un don gratuit offert à l’être humain / au peuple, les signes en sont le sabbat et la circoncision. L’Arche de l’Alliance semble un objet de culte depuis la traversée du désert après la libération de l’Egypte . Les descriptions de cette « arche » datent du temps de l’Exil et s’appuient sur des souvenirs ce qui rend difficile voire impossible une reconstruction. Par ailleurs, on mentionne plus que l’extérieur le contenu de cette arche : les tables de la loi. L’arche signifie la présence de Dieu au milieu de son peuple. C’est une présence « mobile » et puissante. On s’approche d’elle avec crainte.
Il ne faut pas confondre l' »arche de l’alliance » et l’arche de Noé. L’hébreu ne fait pas cette confusion, mais en français, elle est possible. Le mot hébreu que l’on utilise pour désigner l’arche de Noé parle d’une barque tandis que pour l’alliance, il s’agit d’un autre mot qui veut dire « coffre » ou encore « armoire ». Une seule fois, la « barque » de Noé apparaît encore dans la Bible : pour parler de la corbeille dans laquelle on a trouvé Moïse (Exode 2, 2,3,5).
Augustin est sans doute le plus célèbre des Pères de l’Eglise. C’est lui qui a laissé l’œuvre la plus abondante, la mieux conservée et qui a produit un héritage important, même si ses héritiers n’ont pas toujours été fidèles à la pensée du maître. Il est aussi connu à cause de son livre Les Confessions, où il parle de sa vie à la première personne. Augustin est né en Afrique à Thagaste, dans une famille de la classe moyenne. Seule sa mère Monique était chrétienne. Brillant élève, il peut continuer ses études de rhétorique grâce à l’appui financier d’un ami de son père. Il est très ambitieux et voudrait gravir les échelons de la société romaine. Il fait remonter lui-même le tournant majeur de sa vie à la lecture de l’Hortensius de Cicéron. Commence alors pour Augustin une quête de la vérité qui aboutira quatorze ans plus tard au baptême, puis à la prêtrise et à sa charge d’évêque d’Hippone. Entre temps, il découvre la philosophie, tout en lisant la Bible qui le déçoit beaucoup. Nommé rhéteur à Milan en 384, il rencontre Ambroise dont la qualité de la prédication lui permet de se faire une autre idée de la foi chrétienne. En même temps il découvre, sans doute à partir de la philosophie de Plotin, la voie de l’intériorité. A la suite d’une expérience spirituelle, il renonce à son métier. Il mène pendant quelque temps une vie monastique en communauté.
De retour en Afrique, après la mort de sa mère et de son fils Adéodatus, sa vie se confond avec sa double tâche d’évêque et de théologien. Il a contribué au maintien de l’unité de l’Eglise en Afrique, fortement menacée par des hérésies et isolée après la chute de Rome. Il meurt le 28 août 430 dans Hippone assiégée par les Vandales, laissant 800 sermons, 300 lettres, et une centaine de traités. La Cité de Dieu, ouvrage apologétique rédigé à la fin de sa vie, reste son chef d’œuvre. Son traité dogmatique La Trinité a exercé une influence décisive sur la doctrine trinitaire occidentale.
On distingue dans les textes du Nouveau Testament deux types de baptême :
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1. le baptême de Jean le Baptiste, un baptême de conversion qui s’apparente aux purifications rituelles de l’Ancien Testament et
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2. celui qui sera le premier sacrement des chrétiens. Ce dernier est aussi appelé un baptême d’eau et d’esprit
Jean 3,, 5 Jésus lui répondit : » En vérité, en vérité, je te le dis : nul, s’il ne naît d’eau et d’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. «
Actes 1,, 5 Jean a bien donné le baptême d’eau, mais vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici quelques jours.
Le baptême signifie la pleine communion avec le Christ et en même temps l’entrée dans l’Eglise. L’eau reste le symbole du baptême chrétien.
Né à Vézelay, il reçoit une formation humaniste, notamment de Melchior Wolmar qui avait déjà initié Calvin français né à Noyon. Il a une formation d'humaniste, étudiant les lettres, la philosophie, le droit, l'hébreu, le grec, la théologie en divers lieux universitaires (Paris, Orléans, Bourges). aux idées de la Réforme. Doué pour les lettres, il écrit des poèmes, une tragédie biblique Abraham sacrifiant, traduit les Psaumes en français. Il réalise une édition du Nouveau Testament avec commentaires et annotations qui fut rééditée plus de cent cinquante fois. Condamné en 1548 par le Parlement de Paris, il va à Genève puis s’installe à Lausanne. Il rejoint Calvin à Genève en 1558 et en devient un proche disciple. En 1559, il est le premier Recteur de l’Académie. Ses qualités de théologien, de débatteur et de diplomate vont l’amener à intervenir pour conduire des négociations. Ainsi, entre 1557 et 1558, il va trois fois en Allemagne pour un rapprochement avec les luthériens. Il conduit aussi la délégation réformée au en 1561. Après la mort de Calvin, il poursuit son œuvre à Genève et maintient l’influence de l’Eglise de Genève en France. Il veille à l’unité des réformés français contre les tentatives de repli et préside plusieurs synodes dont celui de la Rochelle (1571). Cette assemblée établit le texte définitif de la Confession de Foi dite de la Rochelle. Elaborée par le Synode clandestin de Paris en 1559, elle est inspirée dans une large mesure par Calvin. Théodore de Bèze est considéré comme une figure et un défenseur de la théologie réformée.
Réformateur Promoteur de la religieuse du 16e siècle . français né à Noyon. Il a une formation d’humaniste, étudiant les lettres, la philosophie, le droit, l’hébreu, le grec, la théologie en divers lieux universitaires (Paris, Orléans, Bourges). En 1533, il adhère aux idées de la qu’il va dès lors inlassablement et de toutes sortes de manières diffuser. En 1534 il est obligé de quitter la France pour Bâle où il rédige la première édition de l’un de ses ouvrages majeurs l’Institution de la Religion Chrétienne. Il ira ensuite à Genève (1536), à Strasbourg (1538), puis à nouveau Genève (1541) où il jouera un rôle théologique et politique très important. Exégète, enseignant, prédicateur, sa pensée rigoureuse fut largement diffusée en France dans les années 1540-1550. Elle va contribuer à l’édification d’une Eglise réformée en France, dont le premier synode se tient en 1559 à Paris. La confession de foi et la discipline ecclésiastique qui y furent adoptées sont l’une et l’autre directement inspirées par Calvin
La théologie désigne par christologie l’étude de la personne et de la doctrine du Christ. Elle s’attache essentiellement à rendre compte de son enseignement, de son ministère, de sa mort et de sa résurrection (à la différence, par exemple, des études qui portent sur le Jésus historique).
En 1559 se tient à Paris le premier synode de l’Eglise réformée en France. Les nobles réformés, proches de la cour, espèrent infléchir la politique en faveur de la Réforme. Ils décident de soustraire le jeune roi François II à l’influence de ses oncles, les Guise, qui mènent une lutte implacable contre les protestants. Ils fomentent alors la conjuration d’Amboise (1560) qui échoue et qui est durement réprimée. Cependant la mère du roi, Catherine de Médicis, est soucieuse de renforcer la cohésion de l’Etat. Conseillée par Michel de l’Hospital, un homme de conciliation, elle organise le Colloque de Poissy (1561) où Théodore de Bèze prononce un discours célèbre. Mais l’espoir de faire l’unité religieuse du royaume débouche sur un échec. En 1562, par l’édit de Janvier, la reine reconnaît la » nouvelle religion » et accorde aux réformés la liberté de culte hors des villes. Le parti catholique ne l’accepte pas. Deux mois plus tard des réformés sont massacrés à Wassy. C’est le début des guerres de religion
Il a été convoqué en 1542 par le pape Paul III pour répondre à une demande d’un concile général formulée par Luther en 1518, mais ce fut trop tard pour permettre une réunion entre protestants et catholiques. Dans le domaine de la doctrine et de la discipline, le concile accomplit un travail capital, il donne une ferme direction à tous les efforts qui s’épanouiront dans la Réforme catholique et laisse jusqu’à nos jours une empreinte profonde.
Le 2e concile œcuménique du Vatican, plus couramment appelé Vatican II, est le 22e Concile œcuménique de l’Église catholique romaine ; il a été ouvert par le pape Jean XXIII en 1962 et clos sous le pontificat de Paul VI en 1965. On le considère généralement comme l’événement le plus marquant de l’histoire de l’Église catholique au 20e siècle, symbolisant son ouverture au monde moderne. On y a débattu notamment des célébrations liturgiques, du rapport que devait entretenir l’Église catholique avec les autres Églises chrétiennes, avec les autres confessions religieuses, et la société en général, mais aussi de problèmes plus spécifiquement théologiques, comme la liberté religieuse et la révélation. Les résultats du Concile Vatican II sont rassemblés dans les Actes du Concile, assez volumineux ; cependant, les documents les plus marquants qui en sont issus sont les constitutions
C’est le titre officiel de l’organisme que les anglophones nomment
Le terme » conversion » (en grec
Dans l’Ancien Testament, le terme le plus employé (
Luther considère la conversion comme un mouvement à refaire durant toute une vie et que la piété ou la volonté ne sauraient provoquer. Ainsi, l’expression » se convertir » si couramment employée, peut induire en erreur : on est converti plus qu’on ne se convertit.
Dans le cadre du module sur la théologie de Paul, la dénomination « croyant » a le sens que lui donne Paul dans ses lettres. Il emploie ce terme pour désigner les personnes qui croient en Jésus Christ, et donc les membres de l’Eglise. Ainsi l’Eglise est la communauté des « croyants », de celles et ceux qui ont mis leur confiance, leur foi en Christ, et qui partagent la même espérance. Dans ce module, « croyants » est donc synonyme de « chrétiens », terme encore inusité quand Paul rédige ses lettres.
La Danse macabre est un élément, le plus achevé, de l’art macabre du Moyen-Age, du 14e au 16e siècle. Elle représente, dans la littérature, la peinture ou la sculpture, l’entraînement inexorable de tous les humains, quelle que soit leur position sociale, dans un cortège solidaire vers un destin commun, la mort. On y voit à la suite un pape, un évêque, un moine, un empereur, un roi, un seigneur, un soldat, un bourgeois…La Danse macabre est décrite dans plusieurs poèmes latins, français, allemands ou italiens, le plus souvent anonymes. Tout au long du 15e siècle et au début du 16e, ce thème est peint sur les murs des églises et dans les cimetières d’Europe du Nord. Cette forme d’expression est le résultat d’une prise de conscience et d’une réflexion sur la vie et la mort, dans une période où celle-ci est devenue plus présente et plus traumatisante, depuis la guerre de Cent Ans, à cause de la peste, des famines…Elle entend souligner la vanité des distinctions sociales, dont la mort se moque, fauchant le pape comme le pauvre prêtre, l’empereur comme le paysan
Du grec
Ce terme désigne, littéralement, la doctrine de la chose dernière (du grec
Ces deux mots sont souvent confondus. L’un et l’autre désignent ce qui permet de déterminer les finalités de la vie humaine, ce qui est bien et mal, bon et mauvais, juste et injuste. On peut toutefois les distinguer en précisant que la morale s’intéresse plutôt aux dispositions et prescriptions concrètes et l’éthique aux orientations ou convictions générales permettant à chacun de s’orienter dans ses comportements. La Bible n’établit ni l’une ni l’autre qui serait directement transposable pour aujourd’hui. Mais en essayant de comprendre comment les auteurs bibliques ont affronté les questions éthiques de leur temps, on peut tenter de répondre aux défis de notre époque
Il s’agit de l’époque de la déportation du peuple d’Israël à Babylone. Une première grande déportation a lieu en 722 av. JC, après la prise de Samarie par les Assyriens. C’est la fin du Royaume du Nord. A l’Empire assyrien succéda l’Empire babylonien avec le roi Nabuchodonosor qui envahit Jérusalem de 598 à 597 av. JC. Il déporte le roi Yoyakïn ainsi qu’une grande partie de la population, essentiellement la classe dirigeante et l’élite intellectuelle. Le successeur de Yoyakïn, Sédécias se révolte contre Nabuchodonosor et en 588, Nabuchodonosor prend Jérusalem, détruit le Temple et déporte la population à Babylone. Il a fallu attendre l’édit de Cyrus, roi de Perse en 538 pour que les Juifs soient autorisés à rentrer dans leur pays.
Théologiquement, l’exil a été vécu par les prophètes comme le jugement de Dieu sur le peuple élu. Les prophètes annonçaient aussi un retour à Jérusalem et la reconstruction du Temple. L’exil est une période importante notamment pour la rédaction des textes bibliques. Beaucoup des textes de l’Ancien Testament ont été écrits après le retour de l’exil.
Né à Gap dans le Dauphiné, son itinéraire est étroitement lié à celui de Calvin français né à Noyon. Il a une formation d'humaniste, étudiant les lettres, la philosophie, le droit, l'hébreu, le grec, la théologie en divers lieux universitaires (Paris, Orléans, Bourges). dont il est le compagnon et l’ami. C’est en 1509 qu’il vient à Paris pour ses études. Il y fréquente des humanistes comme Guillaume Budé. Il raconte sa conversion (qu’on situe en 1521) en des termes analogues à ceux de Calvin. Désormais il se met au service des idées de la Réforme, à Meaux, dans le Dauphiné, en Guyenne, à Bâle, Zurich, Montbéliard, Strasbourg, Berne, Aigle, Neuchâtel, Lausanne, Genève. On considère qu’il a écrit la première dogmatique réformée de langue française intitulée Sommaire et brève déclaration (1525). A cause de sa fougue, il est souvent obligé de passer d’un lieu à l’autre. Au cours de ses nombreux déplacements, il rencontre d’autres Réformateurs. Il participe au Synode de Chanforan en 1532. C’est cette année là qu’il arrive à Genève. Il en est rapidement chassé, mais y revient en 1533. En 1536, sous son impulsion, la ville passe à la Réforme. C’est lui qui y retient Calvin afin qu’il organise l’Eglise et la ville selon les principes de la Réforme. Cette même année, il participe avec Calvin à la Dispute (discussion publique sur un thème philosophique ou théologique) de Lausanne. Chassé de Genève avec Calvin en 1538, il va à Neuchâtel où il pose les bases d’une Eglise réformée dans la ligne théologique de Calvin. Il y meurt en 1565
En hébreu comme en grec, le mot « gloire » est le même appliqué aux hommes et à Dieu. En hébreu, la racine du mot « gloire » se rapproche de « ce qui a du poids » et en grec la gloire a plutôt à voir avec la renommée, la célébrité.
Dans les textes bibliques, l’image symbolique de la gloire de Dieu désigne la manifestation de sa présence, le rayonnement de sa sainteté dans le monde.
Dans le Nouveau Testament, Jésus Christ rend visible la gloire du Père.
La liturgie comprend des formules (doxologies, de doxa = gloire en grec) par lesquelles sont glorifiés Dieu et Jésus Christ, comme celle prononcée à la fin du Notre Père : « car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles. »
Emprunté au latin
Ephésiens (2, 8), Paul écrivait : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi, cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ». Il exprime ainsi une des affirmations centrales du Nouveau Testament : celle du salut gratuit, ou de la justification par grâce (les deux expressions équivalent ici). Avec les Réformateurs, cette notion de don est intimement liée à celle de salut. Luther insistera sur le caractère totalement gratuit du salut : la justification ne vient pas de l’être humain, elle se passe extra nos, littéralement « en dehors de nous ». On retrouve là l’affirmation du
Théologien protestant, historien, philologue et éditeur des Pères de l’Eglise, Adolf von Harnack est successivement professeur de théologie à Leipzig, Giessen, Marbourg et Berlin. Il cherche à montrer l’unité entre christianisme et culture et pose » l’Evangile comme seule base de toute culture morale « . Comme historien de l’Eglise, il donne beaucoup d’impulsion à la recherche. Il est l’auteur d’une oeuvre monumentale concernant l’histoire du christianisme ancien. Il publie en trois volumes l’Histoire de la littérature du christianisme primitif et, surtout, l’Histoire des dogmes en trois volumes (1886-1890)
Dans certaines traductions du Nouveau Testament, on parle de la troisième, neuvième etc.. heure. Ces heures correspondent au découpage romain de la journée en douze heures. Ainsi, la troisième heure se traduit donc par 9h, la sixième heure par midi, la neuvième par 3h de l’après-midi. La première heure correspond à 7h du matin
L’Evangile Le mot " évangile " est un mot d'origine grecque qui veut dire " bonne nouvelle ", " bon message ". Aujourd'hui, il y a parfois une confusion entre deux compréhensions. de Jean a sans doute été rédigé à la fin du 1er siècle. Son style est bien différent de celui des autres Evangiles. Par ailleurs, bon nombre de récits lui sont spécifiques. Le message qui est développé trouve son ancrage dans l’affirmation centrale du prologue : » La Parole a été faite chair
» (1,, 18). L’ensemble de la narration de Jean désigne la révélation paradoxale d’un Dieu qui se donne à rencontrer dans la personne historique de l’homme Jésus de Nazareth. A la différence des autres Evangiles, le Jésus que Jean présente ne révèle pas quelque chose. C’est sa propre personne qui est le contenu du message et c’est par la foi en lui que l’être humain passe de la mort à la vie. Cette révélation est tellement inouïe que personne ne peut la comprendre par lui-même. Jésus provoque sans cesse le malentendu, comme avec Nicodème qui ne parvient pas à comprendre la différence entre la naissance d’en bas et la » naissance d’en haut » (3,, 1-21). Seul Dieu peut donner de saisir la révélation paradoxale de Dieu en Jésus. Seul Dieu peut offrir la vérité qui rend libre. Tous les signes et toutes les paroles de Jésus n’ont pas pour but de faire entrer dans un mystère céleste mais de confronter l’auditeur et le lecteur à cette question : ce Jésus peut-il vraiment être l’incarnation de Dieu ? La place importante occupée par le récit de la Passion Du verbe latin " patior " souffrir. La passion de Jésus recouvre le temps de ses souffrances : son arrestation, son jugement, sa condamnation, sa crucifixion et son ensevelissement. accentue la question dans le sens où il s’agit de décider de l’identité de Jésus à la croix et de le confesser quand, après Pâques Nom pluriel du mot grec qui signifie " passage " ou " souffrir " qui est le jour de la résurrection du Christ. D'après Matthieu, Marc et Luc, Jésus a célébré avec ses , il a été arrêté après le repas, jugé, condamné, crucifié et il est ressuscité le premier jour de la semaine., il montre encore à ses disciples Etre disciple c'est suivre et servir un maître et son enseignement. Dans le Nouveau Testament, à côté du groupe des 12 disciples d'autres disciples ne sont pas mentionnés nommément. les marques de son humanité (20,, 20)
Jean-Baptiste, plus exactement Jean le Baptiste, est présenté comme celui qui ouvre la route au Messie Le mot "Messie" est un mot d'origine hébraïque qui apparaît dans l'Ancien Testament, alors que le mot "Christ" est d'origine grecque. Les deux mots veulent dire en français : "celui qui est oint".*. Il baptise dans le fleuve du Jourdain. Il est témoin du baptême On distingue dans les textes du Nouveau Testament deux types de baptême : 1. le baptême de Jean le Baptiste, un baptême de conversion qui s'apparente aux purifications rituelles de l'Ancien Testament et 2.*de Jésus, il sera exécuté sous Hérode.
La Bible fait plusieurs fois référence à un jugement de Dieu qui surviendra à la fin des temps. Ce jugement fait l’objet de différentes images dont celle qui avance qu’un tri se fera selon que l’homme sera déclaré juste ou non par Dieu. Ce thème s’inscrit dans une réflexion plus large sur la fin du monde, du temps, bref des choses dernières. C’est ce qu’on appelle en théologie, l’eschatologie -littéralement : discours sur les choses dernières-
El est le plus ancien nom sémitique de Dieu, son sens symboliserait la sagesse et l’expérience. (Dérivés : Ela, Eloa, Elim, Elohim…)
Shaddaï est parfois employé comme un nom divin dans des passages poétiques et surtout dans le livre de Job ; l’étymologie du mot est mal connue, on peut traduire par puissant, Dieu des seins féconds, Dieu des hautes montagnes, le Seigneur des rocs.
YHWH
YHWH ne comporte pas de voyelles en hébreu. Il vient de l'hébreu "hava" qui signifie "être" ce nom signifierait "celui qui était, est et sera". est le nom personnel du Dieu d’Israël. Il est pratiquement impossible de savoir comment les Hébreux prononçaient le nom IHWH à l’époque biblique. Après l’Exil, l’emploi du nom de Dieu a été progressivement évité par respect, et l’on dira « Adonaï » (mon Seigneur) à la place de YHWH. Il était interdit de prononcer le nom de Dieu. Quand les textes bibliques ou liturgiques portaient le tétragramme YHWH, on le prononçait Adonaï qui signifie « Mon Seigneur », « Monsieur », « Maître », « Maîtres ». C’est ainsi que l’être humain de la Bible invoque le plus souvent Dieu.
La Traduction oecuménique de la Bible (TOB) traduit le tétragramme (les quatre lettres désignant le nom de Dieu) par « Seigneur » en reprenant la traduction grecque. L’autre nom de Dieu, Elohim est traduit par Dieu.
La Loi est l’ensemble des prescriptions données par Dieu à son peuple pour l’aider à vivre. Les principales, » dix commandements » ou » dix paroles » se trouvent en Exode 20,1-17 et en Deutéronome 5,6-22. Le livre du Deutéronome (terme qui vient du grec et signifie »
Il est né en Allemagne à Eisleben en 1483 et est mort dans cette même ville en 1546. Il est d’abord moine augustin, chargé par son ordre d’aller à Rome en 1515. Docteur en théologie, il enseigne à partir de 1513 à l’université de Wittemberg et commente à partir de 1515 les épîtres de Paul et tout particulièrement l’épître aux Romains. Il s’insurge contre le trafic des indulgences – qui consiste à acheter des indulgences Rémission ou diminution des peines temporelles dues aux péchés, accordée par l’Eglise en contrepartie de dons ou de gestes apparentés à la pénitence.* pour être absout de ses péchés – en se référant à la doctrine de la justification par la foi seule de Paul. Il écrit les 95 thèses en 1517 pour dénoncer les dérives de l’Eglise catholique de son époque. Ces thèses sont considérées comme le point de départ de la Réforme. Il est condamné par Rome en 1520 mais il poursuit ses écrits réformateurs. Il est finalement mis au ban de l’Empire romain germanique en 1521 car il refuse de se rétracter et de renoncer à ses convictions. Il est caché par son protecteur l’électeur de Saxe au château de la Wartburg où il poursuit son oeuvre et traduit la Bible en allemand de 1521 à 1534.
Réformateur allemand né et mort à Eisleben. Moine, prêtre, docteur en théologie, professeur d’exégèse biblique, il était habité par une intense quête spirituelle concernant le salut. En travaillant l’épître aux Romains il découvre ce qui sera le coeur de son oeuvre et de la Réforme protestante au 16e siècle, le message du salut par la seule grâce de Dieu, en dehors des mérites de l’homme. En 1517 il rédige « 95 thèses » où il développe cette affirmation et dénonce la vente des indulgences. Déclaré hérétique en 1518, il est excommunié et mis au ban de l’Empire à la Diète de Worms en 1521. Il trouve alors un appui auprès des princes allemands. Auteur d’une oeuvre théologique considérable et traducteur de la Bible en allemand, il a pris part aux débats de son temps (controverse avec Erasme, attitude lors de la Guerre des Paysans…). Il a résisté à toute forme de désordre ecclésial et a commencé à poser les bases d’une Eglise « luthérienne »
Le mot « Messie » est un mot d’origine hébraïque qui apparaît dans l’Ancien Testament, alors que le mot « Christ » est d’origine grecque. Les deux mots veulent dire en français : « celui qui est oint ». A l’origine celui qui reçoit l’onction est le roi qui était considéré comme le fils de Dieu parce que responsable et médiateur du peuple devant Dieu. D’autres personnes ont pu recevoir une onction : les grands prêtres Les prêtres sont affectés au culte et soumis à des règles de vie particulières. Leur rôle est essentiellement d'offrir des sacrifices. plus tardivement alors qu’il n’y avait plus de roi. Déjà à l’époque des rois plus ou moins fidèles et aussi au temps de Jésus, les juifs attendaient le Messie qui devait être de la lignée de David, pour rétablir la véritable royauté en Israël : « le Messie qui vient ». Le Messie précède dans d’autres textes la venue de Dieu lui-même. L’image qu’on se fait de ce Messie n’est pas uniforme : les uns attendent de lui un rétablissement politique, le Messie est un roi puissant ; les autres pensent que s’ils restent fidèles à la loi Les dix commandements ou dix Paroles se trouvent dans le livre de l'Exode et dans le livre du Deutéronome : Exode 20, 1-17 Et Dieu prononça toutes ces paroles : "C'est moi le SEIGNEUR, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude : Tu n'auras pas d'autres dieux face à moi. Tu ne te feras pas d'idole, ni rien qui ait la forme de ce qui se trouve au ciel là-haut, sur terre ici-bas ou dans les eaux sous la terre., Dieu va finir par envoyer le Messie ; d’autres prennent l’image du Messie dans les textes du serviteur souffrant d’Esaïe (Esaïe 52, 13 –53, 12) ; d’autres encore attendent un nouveau Moïse Moïse est tout d'abord le personnage qui a guidé le peuple d'Israël à travers le désert après l'avoir sorti d'Egypte. Mais ce rôle-là a été en quelque sorte supplanté par celui qu'il joue par la suite dans la révélation à la montagne du Sinaï quand Dieu lui communique les tables de la .. Jésus va être confronté à ces différentes aspirations et en décevra certaines.
Moïse est tout d’abord le personnage qui a guidé le peuple d’Israël à travers le désert après l’avoir sorti d’Egypte. Mais ce rôle-là a été en quelque sorte supplanté par celui qu’il joue par la suite dans la révélation à la montagne du Sinaï quand Dieu lui communique les tables de la Loi Les dix commandements ou dix Paroles se trouvent dans le livre de l'Exode et dans le livre du Deutéronome : Exode 20, 1-17 Et Dieu prononça toutes ces paroles : "C'est moi le SEIGNEUR, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude : Tu n'auras pas d'autres dieux face à moi. Tu ne te feras pas d'idole, ni rien qui ait la forme de ce qui se trouve au ciel là-haut, sur terre ici-bas ou dans les eaux sous la terre.. Ainsi, dans le langage courant du premier siècle, parler de Moïse est quasiment équivalent à parler de la Loi
La TOB a choisi de traduire le mot grec qui signifie « nation » (ethne, racine que l’on retrouve dans « ethnique ») par « païens ». Certaines traductions parlent de « gentils » du latin gens signifiant « nation ». Dans les lettres de Paul, ces mots « gentils » ou « païens » désignent tous les non juifs. Il ne faut donc pas prendre le terme « païens » dans le sens, souvent péjoratif, de non chrétien ou idolâtre.
Dans le langage biblique, le péché est ce qui empêche la relation entre Dieu et l’être humain soit par idolâtrie, soit par transgression, soit par opposition soit encore par l’omission d’un acte. On parle de » péché » au singulier pour signifier cette relation coupée entre l’être humain et Dieu. On parle de » péchés » au pluriel pour désigner l’ensemble de ce qui est contraire à la loi enseignée par Dieu : le mot devient alors plutôt synonyme de » fautes » et se situe sur un plan moral
Comme pour beaucoup de courants hérétiques, on ne connaît la pensée de Pélage que par ses détracteurs, principalement Augustin Augustin est sans doute le plus célèbre des Pères de l'Eglise. C'est lui qui a laissé l'œuvre la plus abondante, la mieux conservée et qui a produit un héritage important, même si ses héritiers n'ont pas toujours été fidèles à la pensée du maître.. Pélage se trouve à Rome à partir de 380 jusqu’à la prise de la ville par Alaric en 410, date à laquelle il part en Afrique puis en Palestine. C’est un de ses disciples, Célestius, qui met en forme ses idées, tout en les radicalisant. Pélage affirme que l’homme, créature libre, participe à la grâce du Créateur. Il peut ainsi devenir véritable image de Dieu, sans péché, par ses propres forces. Par conséquent, Pélage rejette l’idée de péché originel. Les chrétiens sont donc appelés à devenir des purs au plan moral. La doctrine de Pélage, reprise par ses disciples, reçoit un écho favorable parmi les aristocrates, mais aussi dans les milieux monastiques d’Afrique. L’évêque Julien d’Eclane reprend ses idées. C’est surtout avec ce dernier qu’Augustin entre en discussion polémique.
Dans l’Antiquité, le maître était souvent désigné comme » Père « . De ce fait, ce nom revient aux évêques, mais on étend ce sens de Père à des écrivains reconnus comme témoins de la tradition authentique de l’Eglise. Sont donc appelés Pères de l’Eglise les théologiens des premiers siècles, jusqu’aux 7e/8e siècles. En patristique (recherche sur les textes des Pères de l’Eglise), on appelle » Pères Apostoliques » ceux qui succèdent directement aux apôtres. Pour les suivants, on distingue entre » Pères latins » et » Pères grecs » selon la langue dans laquelle ils rédigeaient leurs écrits. Par exemple, Jean Chrysostome est un » Père grec « , Augustin Augustin est sans doute le plus célèbre des Pères de l'Eglise. C'est lui qui a laissé l'œuvre la plus abondante, la mieux conservée et qui a produit un héritage important, même si ses héritiers n'ont pas toujours été fidèles à la pensée du maître. un » Père latin «
D’un mot hébreu qui signifie « séparé ». Il s’agit d’un courant religieux juif parmi d’autres, qui met l’accent sur l’étude et le respect de la loi divine écrite. Les pharisiens sont des hommes pieux, vertueux, très soucieux d’appliquer la loi de Dieu et de se garder des impuretés rituelles. Pour vivre la sainteté de Dieu, il fallait être « séparé » des autres, seules l’observance de la loi et la pratique du culte pouvaient sauver le peuple juif. Après la chute de Jérusalem en 70 après J.C., le courant pharisien a été obligé de se reconstruire pour perpétuer les traditions. Il s’est alors trouvé en opposition avec le christianisme qui lui aussi était en train de se construire. Cela explique les oppositions fortes entre ces deux mouvements religieux. Au fils des ans, le terme « pharisien » a pris une connotation péjorative pour désigner tout comportement hypocrite.
La piété désigne la dévotion, l’attachement aux devoirs et pratiques religieuses, avec une nuance de ferveur dans le langage courant. Ce mot a donné son nom à un courant important qui a touché et marqué fortement le protestantisme : le piétisme. Il vaudrait d’ailleurs mieux parler des piétismes car il y a une grande diversité à l’intérieur de ce mouvement. Dès les 17e et 18e siècles, s’opposant à un christianisme de routine et au dogmatisme théologique, il insiste sur un » Réveil « , une » conversion » de chaque croyant, sur une vivification spirituelle de la vie de l’Eglise et sur une transformation du monde en vue du Royaume du Christ. Il développe la vie communautaire ( » communautés de réveillés « ) mais tend aussi à développer une pratique centrée sur l’individu (introspection, insistance sur la conversion personnelle et la régénération). Il a suscité de nombreuses productions artistiques et littéraires, et marque encore une partie de la piété protestante. Certaines formes du piétisme ont aussi donné naissance à des oeuvres diaconales.
« Profane » est un mot emprunté au latin
Le prophète est l’envoyé de Dieu. C’est celui qui voit plus loin que le reste des humains. Il a une connaissance des êtres et des choses qui dépasse celle du commun des mortels. Appeler Jésus prophète ne lui confère pas un statut exceptionnel
Promoteur de la religieuse du 16e siècle
Il s’agit du mouvement de réforme religieuse qui, au 16e siècle, a contesté les positions traditionnelles de l’Eglise et donné naissance au protestantisme. Les Eglises luthériennes sont issues de l’œuvre théologique du Réformateur allemand Martin Luther, et les Eglises réformées de l’œuvre théologique du Réformateur français Jean Calvin.
On peut distinguer la Réforme magistérielle, introduite et établie avec l’aide des princes ou des Conseils des villes, de sa dissidence du 16e siècle, la Réforme radicale.
» S’inspirant des principes réformateurs (
Le mot grec utilisé dans le Nouveau Testament peut être traduit par royaume, règne ou royauté. Le Royaume de Dieu est là où Dieu règne. Ce n’est pas un lieu spécifique mais plutôt une relation particulière entre Dieu et les hommes qui se traduit dans des relations de paix, de justice et de fraternité entre les hommes. Jésus annonce qu’il est déjà présent, de manière non éclatante, comme une semence. Il est appelé à une plénitude à la fin des temps quand le Christ reviendra.
La Bible a été écrite en plusieurs étapes et avec de nombreuses sources. La source dite sacerdotale s’inscrit dans la tradition des prêtres qui daterait de la période de l’exil ou post-exilique.
L’adjectif » sacré » s’applique à ce qui est consacré à Dieu. Largement diffusé par l’Eglise jusqu’au 16e siècle, il qualifie ce qui appartient à un domaine interdit et inviolable (par opposition à profane) et qui fait même l’objet d’un sentiment de révérence religieuse. L’adjectif sera alors souvent associé à tous les éléments qui appartiennent au culte : vase sacré, Ecriture sacrée, etc
Dans l’Ancien Testament, le mot hébreu kadosh que l’on traduit par saint n’évoque pas d’abord la perfection morale, mais le fait que Dieu est tout autre que l’être humain. S’il est dit » Soyez saints comme moi je suis saint » (Lévitique 19,2 et 20,26) c’est pour inviter le peuple élu à vivre son appartenance à Dieu et sa différence d’avec les autres peuples.
Dans le Nouveau Testament, saint se dit de Dieu, de son nom, se dit du Christ qui appartient à Dieu et qui a été envoyé par lui. Ainsi en est-il des chrétiens qui appartiennent au Christ. Dans le Nouveau Testament, le mot » saint » désigne le croyant.
L’Ancien Testament comprend le salut comme l’action de Dieu qui libère. Le texte de référence est la sortie d’Egypte, la libération de l’esclavage, de l’oppression. Cette idée de libération est reprise par le Nouveau Testament. La guérison d’une maladie, la relation rétablie avec Dieu et les autres, l’accueil de celui qui se considère perdu…sont signes du salut que Dieu donne. Le verbe « sauver » s’emploie au passif ce qui souligne le fait que Dieu est l’auteur du salut. L’être humain est sauvé, il ne se sauve pas lui-même.
Ce nom désigne à la fois la capitale du Royaume du Nord et toute la région autour. Dans les textes du Nouveau Testament, le territoire est considéré comme païen Quand la Bible utilise le mot de "païens", elle l'oppose aux juifs. Le mot ne veut donc pas dire que ce sont des personnes athées, mais qu'elles croient autrement, qu'elles ont d'autres dieux. bien que le culte du Dieu d’Israël existe. Mais d’autres cultes ont pris de l’importance à la suite du mélange des populations
La théologie réformée rassemble sous le terme de sanctification, les diverses manières de répondre effectivement à l’Evangile. Si la spiritualité protestante est fondamentalement une rencontre, elle est aussi un chemin où s’inscrit dans le temps la réponse du croyant en paroles et en actes. Ce chemin commence par la rencontre avec le Christ, quand le croyant se découvre aimé et pardonné gratuitement par Dieu sans condition. En réponse, le croyant s’engage à servir Dieu en se consacrant à lui tout entier. Ce n’est pas un événement ponctuel, une expérience forcément spectaculaire qui se produirait un jour, une fois pour toutes, mais c’est un processus permanent, un chemin pour accueillir la grâce et lui faire toujours plus de place dans sa vie. On touche là le coeur de l’existence croyante où s’articulent quotidiennement l’initiative de Dieu et la réponse du fidèle. La question qui fait débat tourne autour du degré de participation de l’homme à cette sanctification. L’histoire de la théologie révèle que bien souvent la sanctification redevient un moyen d’accéder à Dieu.
Le serf arbitre est une notion rendue célèbre par le débat intervenu entre Erasme (
Le libre arbitre est alors considéré comme un attribut divin : on ne peut affirmer simultanément son propre libre arbitre et celui de Dieu, sauf à refuser à Dieu sa seigneurie. Par opposition au libre arbitre, Luther parle du serf arbitre. Il désigne ainsi la dépendance totale de la volonté humaine à l’égard de la grâce de Dieu. La véritable liberté du chrétien ne peut découler que de cette grâce : elle est offerte et non conquise. Cette conception se distingue radicalement de la notion philosophique de la liberté. Pour le Réformateur, la liberté n’est pas autonome, mais liberté reçue, donnée, constituée par un Autre, en l’occurrence par Dieu.
Lorsque le roi David s’est installé à Jérusalem, il décida de construire un temple pour accueillir l’Arche de l’alliance
Le Dieu de l'Ancien est un Dieu de l'alliance (avec Noé, . dans laquelle il y avait les tables de la loi
Deux tablettes de pierre sur lesquelles étaient gravés les dix
. donnée par Dieu à Moïse
Moïse est tout d'abord le personnage qui a guidé le peuple d'Israël à travers le désert après l'avoir sorti d'Egypte. Mais ce rôle-là a été en quelque sorte supplanté par celui qu'il joue par la suite dans la révélation à la montagne du Sinaï quand Dieu lui communique les tables de la .. Mais Dieu lui fait savoir qu’il s’est contenté de voyager sous une tente pendant la traversée du désert et que, pour le moment, il n’a pas besoin d’un temple (Lire 2 Samuel 7). Salomon, fils de David, construira le temple vers 960 av. JC. La construction du temple de Jérusalem est détaillée dans 1 Rois 6. Il fut magnifique. Il reprenait le plan de l’arche de l’alliance.
En 587 av. JC, le temple fut détruit par Nabuchodonosor. Vers 515 av. JC, au retour de l’Exil, il fut reconstruit, mais beaucoup plus modeste. En 168 av. JC Antiochus IV Epiphane, de la dynastie des Séleucides, installa un autel païen dans le temple. Suprême sacrilège ! En 164, le temple fut purifié, on redressa les murs, on construisit un nouvel autel de pierres non taillées conformément à la loi, on brûla de l’encens, on alluma le chandelier à sept branches, c’est la fête de la dédicace, la hanoukka, célébrée chaque année. On entoura le temple d’une solide muraille et on y plaça une garnison. En 63 av. JC, lorsque Pompée prit Jérusalem, il pénétra dans le temple mais le laissa intact. En 70 ap. JC, le temple fut détruit lors de la prise de Jérusalem par les Romains, les mobiliers et ustensiles furent emmenés à Rome par Titus. Le temple est le signe visible de la présence de Dieu au milieu de son peuple. Jésus dit à ses disciples :
Matthieu 12, 6 Or, je vous le dis, il y a ici plus grand que le temple. Et dans l’Evangile de Jean, après que Jésus eut chassé les marchands du temple, il dit aux Juifs :
Jean 2, 19-21> Jésus leur répondit : » Détruisez ce temple et, en trois jours, je le relèverai. » Alors les Juifs lui dirent : » Il a fallu quarante-six ans pour construire ce Temple et toi, tu le relèverais en trois jours ? » Mais lui parlait du temple de son corps. Pour Paul, le chrétien est membre du Corps du Christ, lui-même temple de Dieu, habité par l’Esprit.
1 Corinthiens 3, 16-17 > Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira. Car le temple de Dieu est saint et ce temple, c’est vous.
Traduction oecuménique de la Bible. C’est celle qui, sauf indication contraire, est utilisée dans les citations bibliques de Théovie (version 1988 ou versions ultérieures)
La doctrine de la trinité ne se trouve telle quelle ni dans les textes de l’Ancien Testament ni dans ceux du Nouveau. Elle a été formulée comme doctrine face à des interrogations importantes lors des premiers conciles de l’Eglise. Père, Fils et Saint Esprit Souffle de vie qui permet la communication entre Dieu et les humains. Il est associé au père et au fils dans la Trinité . sont une seule réalité