De la grâce à la louange - Textes bibliques

Exemples de bénédiction des croyants vers Dieu dans les psaumes et le Nouveau Testament

Les psaumes suivants sont des exemples de bénédiction dans lesquels les croyants louent Dieu en le bénissant. Ainsi le verset 8 du psaume 66 proclame : « Peuples, bénissez notre Dieu ; faites résonner sa louange ». La poésie des psaumes consiste à proposer dans deux phrases qui se suivent et tout en utilisant des mots différents, une même idée. Ici, « bénissez notre Dieu » veut donc dire la même chose que « faites résonner sa louange ».

Psaumes 34,1-4

1 De David. Quand il se déprécia aux yeux d’Abimélek qui le chassa, et David s’en alla.
Alef
2 Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps,
sa louange sans cesse à la bouche.
Beth
3 Je suis fier du SEIGNEUR ;
que les humbles se réjouissent en m’écoutant :
Guimel
4 Magnifiez avec moi le SEIGNEUR,
exaltons ensemble son nom.
Daleth

Psaumes 66,1-4 et 8-9

1 Du chef de chœur ; chant, psaume.
Acclamez Dieu, toute la terre ;
2 chantez la gloire de son nom,
glorifiez-le par la louange.
3 Dites à Dieu : « Que tes œuvres sont terribles !
Devant ta grande force, tes ennemis se font courtisans.
4 Toute la terre se prosterne devant toi,
elle chante pour toi, elle chante ton nom. »
Pause.
8 Peuples, bénissez notre Dieu ;
faites résonner sa louange.
9 Celui qui nous fait vivre
n’a pas laissé nos pieds chanceler.

Psaumes 103,1-3

1 De David.
Bénis le SEIGNEUR, ô mon âme,
que tout mon cœur bénisse son saint nom !
2 Bénis le SEIGNEUR, ô mon âme,
et n’oublie aucune de ses largesses !
3 C’est lui qui pardonne entièrement ta faute
et guérit tous tes maux.

Cette louange est reprise dans des textes du Nouveau Testament. La deuxième épître aux Corinthiens et la première épître de Pierre en sont des illustrations.

2 Corinthiens 1,3-4

3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation;
4 il nous console dans toutes nos détresses, pour nous rendre capables de consoler tous ceux qui sont en détresse, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu.

1 Pierre 1,3-9

3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ :
dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître
pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts,
4 pour un héritage qui ne se peut corrompre, ni souiller, ni flétrir ;
cet héritage vous est réservé dans les cieux,
5 à vous que la puissance de Dieu garde par la foi
pour le salut prêt à se révéler au moment de la fin.
6 Aussi tressaillez-vous d’allégresse
même s’il faut que, pour un peu de temps, vous soyez affligés par diverses épreuves,
7 afin que la valeur éprouvée de votre foi – beaucoup plus précieuse que l’or périssable qui pourtant est éprouvé par le feu –
obtienne louange, gloire et honneur lors de la révélation de Jésus Christ,
8 Lui que vous aimez sans l’avoir vu,
en qui vous croyez sans le voir encore ;
aussi tressaillez-vous d’une joie ineffable et glorieuse,
9 en remportant, comme prix de la foi, le salut de vos âmes.

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Dieu bénit les êtres humains

Dans ce passage de l’évangile selon Luc, Elisabeth s’adresse à Marie en disant : « Bénie es-tu ». Lorsque quelqu’un est béni (au passif) sans que l’on précise qui bénit, c’est toujours Dieu qu’il faut entendre.

Luc 1,42

Elle poussa un grand cri et dit : « Tu es bénie plus que toutes les femmes, béni aussi est le fruit de ton sein !

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Le mystère de sa volonté

Trois textes reprennent l’expression « le mystère de sa volonté » qui désigne le projet de Dieu. Le mot « mystère » peut ici prêter à confusion si on le comprend comme quelque chose de cachée ou d’incompréhensible. Le texte biblique affirme que ce mystère est désormais révélé : il s’agit de la louange.

Romains 16,25-26

25 A celui qui a le pouvoir de vous affermir selon l’Evangile que j’annonce en prêchant Jésus Christ, selon la révélation d’un mystère gardé dans le silence durant des temps éternels,
26 mais maintenant manifesté et porté à la connaissance de tous les peuples païens par des écrits prophétiques, selon l’ordre du Dieu éternel, pour les conduire à l’obéissance de la foi,

1 Corinthiens 2,7-10

7 Nous enseignons la sagesse de Dieu, mystérieuse et demeurée cachée, que Dieu, avant les siècles, avait d’avance destinée à notre gloire.
8 Aucun des Princes de ce monde ne l’a connue, car s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire.
9 Mais, comme il est écrit, c’est ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, et ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment.
10 En effet, c’est à nous que Dieu l’a révélé par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu.

Colossiens 1,26-27

26 le mystère tenu caché tout au long des âges et que Dieu a manifesté maintenant à ses saints.
27 Il a voulu leur faire connaître quelles sont les richesses et la gloire de ce mystère parmi les païens : Christ au milieu de vous, l’espérance de la gloire !

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L’idée d’adoption dans les lettres de Paul

Paul parle de deux sortes d’adoption. Dans la lettre aux Galates, il s’agit de l’adoption par Jésus-Christ. Dans la lettre aux Romains, il s’agit de l’adoption par l’Esprit saint auquel Paul accorde une grande importance.

Galates 4, 4-7

4 Mais, quand est venu l’accomplissement du temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et assujetti à la loi,
5 pour payer la libération de ceux qui sont assujettis à la loi, pour qu’il nous soit donné d’être fils adoptifs.
6 Fils, vous l’êtes bien : Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, qui crie : Abba – Père !
7 Tu n’es donc plus esclave, mais fils ; et, comme fils, tu es aussi héritier : c’est l’œuvre de Dieu.

Romains 8, 14-17

14 En effet, ceux-là sont fils de Dieu qui sont conduits par l’Esprit de Dieu :
15 vous n’avez pas reçu un esprit qui vous rende esclaves et vous ramène à la peur, mais un Esprit qui fait de vous des fils adoptifs et par lequel nous crions : Abba, Père.
16 Cet Esprit lui-même atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
17 Enfants, et donc héritiers : héritiers de Dieu, cohéritiers du Christ, puisque, ayant part à ses souffrances, nous aurons part aussi à sa gloire.

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