Ascension et Pentecôte - Textes bibliques

Les textes qui parlent de l’Ascension

La mention de l’Ascension de Jésus est rare dans le Nouveau Testament. Matthieu et Jean n’en parlent pas du tout.

Dans Marc, le chapitre 16 (conclusion probablement plus tardive que le reste de l’évangile de Marc) fait référence explicitement à l’Ascension du Christ :
Marc 16,19 Donc le Seigneur Jésus, après leur [les disciples] avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Dans l’Antiquité et encore de nos jours, le fait d’être placé à la droite de son hôte est une marque d’honneur et un signe d’hospitalité.

Luc décrit simplement le fait que Jésus est enlevé sans mention d’une place précise auprès de Dieu :
Luc 23,49-53 « Et moi [Jésus], je vais envoyer sur vous [les disciples] ce que mon Père a promis. Pour vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez, d’en haut, revêtus de puissance. » Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit. Or, comme il les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel. Eux, après s’être prosternés devant lui, retournèrent à Jérusalem pleins de joie, et ils étaient sans cesse dans le temple à bénir Dieu.

Dans les deux textes les verbes grecs sont au passif ; comme pour la résurrection, c’est Dieu qui est à l’œuvre.

La troisième mention de l’Ascension se trouve dans le texte que nous étudions (Actes des Apôtres 1,1-11). Ici l’événement marque la transition entre les deux livres – évangile selon Luc et Actes des Apôtres –, transition entre la période de Jésus et la période de l’Eglise.

Enfin, la lettre aux Ephésiens y fait allusion et en explique la signification :
Ephésiens 4,9-10 Il [Jésus] est monté! Qu’est-ce à dire, sinon qu’il est aussi descendu jusqu’en bas sur la terre? Celui qui est descendu, est aussi celui qui est monté plus haut que tous les cieux, afin de remplir l’univers.

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L’envoi en mission dans l’évangile selon Luc

Luc 24,36-53 Comme ils parlaient ainsi, Jésus fut présent au milieu d’eux et il leur dit: « La paix soit avec vous. » Éffrayés et remplis de crainte, ils pensaient voir un esprit. Et il leur dit: « Quel est ce trouble et pourquoi ces objections s’élèvent-elles dans vos coeurs? Regardez mes mains et mes pieds: c’est bien moi. Touchez-moi, regardez; un esprit n’a ni chair, ni os, comme vous voyez que j’en ai. » A ces mots, il leur montra ses mains et ses pieds. Comme, sous l’effet de la joie, ils restaient encore incrédules et comme ils s’étonnaient, il leur dit: « Avez-vous ici de quoi manger? » Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé. Il le prit et mangea sous leurs yeux. Puis il leur dit: « Voici les paroles que je vous ai adressées quand j’étais encore avec vous: il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. » Alors il leur ouvrit l’intelligence pour comprendre les Écritures, et il leur dit: « C’est comme il a été écrit: le Christ souffrira et ressuscitera des morts le troisième jour, et on prêchera en son nom la conversion et le pardon des péchés à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. C’est vous qui en êtes les témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Pour vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez, d’en haut, revêtus de puissance. » Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit. Or, comme il les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel. Eux, après s’être prosternés devant lui, retournèrent à Jérusalem pleins de joie, et ils étaient sans cesse dans le temple à bénir Dieu.

Dans cette fin de l’évangile selon Luc, la prédication à toutes les nations à commencer par Jérusalem est évoquée. Le lecteur reste un peu sur sa faim. Il y a comme un temps d’attente. Puis les Actes des Apôtres explicitent ce don, cette puissance d’en haut. Le récit des Actes décrit trois étapes : au début la mission est centrée sur Jérusalem avec Etienne comme personnage principal. Puis l’espace géographique s’agrandit pour atteindre les territoires de Judée, de Galilée et de Samarie. La mission de Philippe permet de toucher les Samaritains. Suite à sa conversion, Paul de Tarse élargira l’aire géographique de sa mission aux extrémités de la terre : il ira dans les villes du pourtour méditerranéen telles Philippes, Thessalonique, Athènes, Corinthe, Ephèse, Rome. L’envoi en mission des disciples est aussi abordé dans les trois autres évangiles : selon Marc, selon Matthieu et selon Jean.

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L’envoi en mission dans l’évangile selon Matthieu

Dans l’évangile selon Matthieu, un premier envoi en mission a lieu au chapitre 10 (Matthieu 10,5-42) dans lequel est également abordée la difficulté de la condition de disciple et ses conséquences : les persécutions, le renoncement aux siens pour suivre Jésus, l’épée plutôt que la paix. L’évangile selon Matthieu se termine par l’envoi en mission des disciples par Jésus ressuscité. La mission consiste à baptiser au nom du Père, du Fils et de l’Esprit Saint et à transmettre l’enseignement de Jésus.

Matthieu 28,16-20 Quant aux onze disciples, ils se rendirent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais quelques-uns eurent des doutes. Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles: « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc: de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. »

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L’envoi en mission dans l’évangile selon Marc

L’évangile selon Marc est construit principalement selon deux questionnements : premièrement, qui est Jésus ? Deuxièmement, que signifie être disciple de Jésus ? L’auteur va souvent présenter les disciples comme des personnages en proie au doute et surtout à l’incompréhension. Il souligne également leur imperfection et leur défaillance. Dans la conclusion de l’évangile, Jésus envoie les disciples en mission:
Marc 16,9-20 Ressuscité le matin du premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie de Magdala, dont il avait chassé sept démons. Celle-ci partit l’annoncer à ceux qui avaient été avec lui et qui étaient dans le deuil et les pleurs. Mais, entendant dire qu’il vivait et qu’elle l’avait vu, ceux-ci ne la crurent pas. Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui faisaient route pour se rendre à la campagne. Et ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres; eux non plus, on ne les crut pas. Ensuite, il se manifesta aux Onze, alors qu’ils étaient à table, et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur coeur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité. Et il leur dit: « Allez par le monde entier, proclamez l’Évangile à toutes les créatures. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné. Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons, ils parleront des langues nouvelles, ils prendront dans leurs mains des serpents, et s’ils boivent quelque poison mortel, cela ne leur fera aucun mal; ils imposeront les mains à des malades, et ceux-ci seront guéris. » Donc le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Quant à eux, ils partirent prêcher partout: le Seigneur agissait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient.

Cette mission a un caractère universel. Il ne donne pas simplement des ordres mais également des explications sur les signes qui permettront aux disciples de reconnaître ceux qui seront devenus croyants. Les disciples pourront en quelque sorte constater l’efficacité de leur mission.

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L’envoi en mission dans l’évangile selon Jean

L’auteur de l’évangile selon Jean associe l’envoi en mission au don de l’Esprit Saint:
Jean 20,19-23 Le soir de ce même jour qui était le premier de la semaine, alors que, par crainte des Juifs, les portes de la maison où se trouvaient les disciples étaient verrouillées, Jésus vint, il se tint au milieu d’eux et il leur dit: « La paix soit avec vous. » Tout en parlant, il leur montra ses mains et son côté. En voyant le Seigneur, les disciples furent tout à la joie. Alors, à nouveau, Jésus leur dit: « La paix soit avec vous. Comme le Père m’a envoyé, à mon tour je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et leur dit: « Recevez l’Esprit Saint; ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »On trouve également au chapitre 17 la « prière sacerdotale » :
Jean 17,18 Comme tu [Dieu] m’as envoyé dans le monde, je [Jésus] les [les disciples] envoie dans le monde. L’accent est mis ici sur la similitude de l’envoi : Dieu a envoyé Jésus sur terre et Jésus envoie à son tour les disciples sur toute la terre.

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Les signes de la conversion

Dans l’évangile selon Marc, lorsque les disciples sont envoyés en mission, Jésus leur indique les signes qui accompagnent la conversion des personnes auxquelles la Bonne Nouvelle est annoncée.
Marc 16,17-18 « Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons, ils parleront des langues nouvelles, ils prendront dans leurs mains des serpents, et s’ils boivent quelque poison mortel, cela ne leur fera aucun mal; ils imposeront les mains à des malades, et ceux-ci seront guéris. » Il s’agit de capacités hors du commun qui font référence aux miracles que Jésus lui-même a accomplis pendant son ministère. Marc insiste sur le fait que ceux qui croient participent aussi du ministère de Jésus et le continuent. C’est la confirmation de la parole par les signes.

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La venue de l’Esprit Saint dans le Nouveau Testament

Deux évangélistes seulement racontent le don de l’Esprit aux apôtres : Jean dans son évangile et Luc dans les Actes des Apôtres. Actes 2,1-13 Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Tout à coup il y eut un bruit qui venait du ciel comme le souffle d’un violent coup de vent: la maison où ils se tenaient en fut toute remplie; alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s’en posa sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis d’Esprit Saint et se mirent à parler d’autres langues, comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Or, à Jérusalem, résidaient des Juifs pieux, venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. A la rumeur qui se répandait, la foule se rassembla et se trouvait en plein désarroi, car chacun les entendait parler sa propre langue. Déconcertés, émerveillés, ils disaient: « Tous ces gens qui parlent ne sont-ils pas des Galiléens? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, du Pont et de l’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et de la Libye cyrénaïque, ceux de Rome en résidence ici, tous, tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons annoncer dans nos langues les merveilles de Dieu. » Ils étaient tous déconcertés, et dans leur perplexité ils se disaient les uns aux autres: « Qu’est-ce que cela veut dire? » D’autres s’esclaffaient: « Ils sont pleins de vin doux. » Dans le récit de Luc, le lecteur assiste aux versets 1 à 4 à la manifestation de l’Esprit Saint qui apparaît de façon sonore sous la forme d’un bruit semblable à une bourrasque de vent qui remplit la maison (verset 2). Des « langues qui semblaient de feu » (selon la traduction de la Nouvelle Bible Segond 2002) touchent la tête de chacun des personnages se trouvant dans la maison (verset 3). Le texte donne une interprétation de ces deux phénomènes au verset 4 : le vent s’avère être l’Esprit Saint et les « langues » correspondent aux différentes langues dans lesquelles les apôtres vont s’exprimer.

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La descente de l’Esprit Saint

La descente de l’Esprit Saint sur les personnages présents rappelle un autre épisode dans l’évangile selon Luc, celui du baptême de Jésus pendant lequel l’Esprit Saint descend sous la forme d’une colombe sur Jésus :
Luc 3,21-22 Or comme tout le peuple était baptisé, Jésus, baptisé lui aussi, priait; alors le ciel s’ouvrit;l’Esprit Saint descendit sur Jésus sous une apparence corporelle, comme une colombe, et une voix vint du ciel: « Tu es mon fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. »

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Théophanie dans l’Ancien Testament

Le mot théophanie signifie « apparition de Dieu » (du grec theo : dieu et phaineo : apparaitre). Les apparitions dans la Bible constituent un des modes de la révélation de Dieu. Dieu peut apparaître sous la forme d’un phénomène tout à la fois naturel et prodigieux, en particulier le feu. Une des manifestations les plus connues dans l’Ancien Testament est l’épisode du buisson ardent. Dans ce récit Dieu apparaît sous la forme d’un buisson en feu mais qui ne se consume pas:

Exode 3,1-4 Moïse faisait paître le troupeau de son beau-père Jéthro, prêtre de Madiân. Il mena le troupeau au-delà du désert et parvint à la montagne de Dieu, à l’Horeb. L’ange du SEIGNEUR lui apparut dans une flamme de feu, du milieu du buisson. Il regarda: le buisson était en feu et le buisson n’était pas dévoré. Moïse dit: « Je vais faire un détour pour voir cette grande vision: pourquoi le buisson ne brûle-t-il pas? » Le SEIGNEUR vit qu’il avait fait un détour pour voir, et Dieu l’appela du milieu du buisson: « Moïse! Moïse! » Il dit: « Me voici!L’apparition de Dieu sous forme de feu se retrouve également sur le mont Sinaï :
Exode 19,18 Le mont Sinaï n’était que fumée, parce que le SEIGNEUR y était descendu dans le feu; sa fumée monta, comme la fumée d’une fournaise, et toute la montagne trembla violemment.

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Rencontres avec le Ressuscité

Dans l’évangile selon Matthieu, une seule apparition a lieu devant les onze apôtres qui sont envoyés en mission.
Dans l’évangile selon Marc, une brève allusion mentionne le retour de Jésus après sa crucifixion dans la conclusion longue de cet évangile : L’accent est mis sur l’incrédulité des personnages face à la résurrection : dans un premier temps, ils ne croient pas le témoignage de Marie de Magdala:
Marc 16,9-11 Ressuscité le matin du premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie de Magdala, dont il avait chassé sept démons. Celle-ci partit l’annoncer à ceux qui avaient été avec lui et qui étaient dans le deuil et les pleurs. Mais, entendant dire qu’il vivait et qu’elle l’avait vu, ceux-ci ne la crurent pas.

Puis Jésus apparaît à deux d’entre eux qui à leur tour ne sont pas crus:
Marc 16,12-13 Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui faisaient route pour se rendre à la campagne. Et ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres; eux non plus, on ne les crut pas. Il faudra une troisième apparition de Jésus aux onze apôtres lors d’un repas pour qu’enfin ils y croient. Ces derniers sont alors chargés de répandre la Bonne Nouvelle dans le monde entier. Cette annonce est universelle et est destinée à tous les êtres humains.
Dans l’évangile selon Luc, l’épisode de la réapparition de Jésus est plus conséquent:
Luc 24,13-35 Et voici que, ce même jour, deux d’entre eux se rendaient à un village du nom d’Émmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem. Ils parlaient entre eux de tous ces événements. Or, comme ils parlaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même les rejoignit et fit route avec eux; mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Il leur dit: « Quels sont ces propos que vous échangez en marchant? » Alors ils s’arrêtèrent, l’air sombre. L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit: « Tu es bien le seul à séjourner à Jérusalem qui n’ait pas appris ce qui s’y est passé ces jours-ci! » – « Quoi donc? » leur dit-il. Ils lui répondirent: « Ce qui concerne Jésus de Nazareth, qui fut un prophète puissant en action et en parole devant Dieu et devant tout le peuple: comment nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié; et nous, nous espérions qu’il était celui qui allait délivrer Israël. Mais, en plus de tout cela, voici le troisième jour que ces faits se sont passés. Toutefois, quelques femmes qui sont des nôtres nous ont bouleversés: s’étant rendues de grand matin au tombeau et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire qu’elles ont même eu la vision d’anges qui le déclarent vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ce qu’ils ont trouvé était conforme à ce que les femmes avaient dit; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Et lui leur dit: « Esprits sans intelligence, coeurs lents à croire tout ce qu’ont déclaré les prophètes! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela et qu’il entrât dans sa gloire? » Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. Ils approchèrent du village où ils se rendaient, et lui fit mine d’aller plus loin. Ils le pressèrent en disant: « Reste avec nous car le soir vient et la journée déjà est avancée. » Et il entra pour rester avec eux. Or, quand il se fut mis à table avec eux, il prit le pain, prononça la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux furent ouverts et ils le reconnurent, puis il leur devint invisible. Et ils se dirent l’un à l’autre: « Notre coeur ne brûlait-il pas en nous tandis qu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Écritures? » A l’instant même, ils partirent et retournèrent à Jérusalem; ils trouvèrent réunis les Onze et leurs compagnons, qui leur dirent: « C’est bien vrai! Le Seigneur est ressuscité, et il est apparu à Simon. » Et eux racontèrent ce qui s’était passé sur la route et comment ils l’avaient reconnu à la fraction du pain.

L’accent est mis aussi sur la difficulté de croire à cet événement indicible. Jésus apparaît sur le chemin d’Emmaüs et entre en conversation avec deux personnages dont le témoignage viendra confirmer ce que les onze apôtres disent : Jésus est apparu à Simon. Une troisième apparition a lieu pendant laquelle il mange avec les apôtres.
Dans l’évangile selon Jean, quatre épisodes traitent de l’apparition de Jésus à différents personnages. Tout d’abord à Marie de Magdala, puis à ses disciples, à Thomas, à sept disciples près de la mer de Tibériade. C’est dans cet évangile que le développement au sujet des apparitions de Jésus est le plus long et le plus détaillé. C’est le personnage de Thomas qui incarne l’incrédulité et qui demande des preuves concrètes de la réapparition de Jésus.

 

A 2 disciples

Marc 16,12-13

A Simon

Luc 24,34

Aux disciples

Jean 20,19-23

 

Aux 11 apôtres

Marc 16,14-20

Aux apôtres

Luc 24,36-53

A Thomas

Jean 20,24-29

 

A 7 disciples

Jean 21,1-14

Matthieu Marc Luc Jean
1ère apparition Aux 11 apôtres

Matthieu 28,16-20

A Marie-Madeleine

Marc 16,9-11

A 2 disciples

Luc 24,13-35

A Marie-Madeleine

Jean 20,11-18

2ème apparition
3ème apparition
4ème apparition
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Le baptême de Jésus

Par ce récit, l’auteur de l’évangile selon Luc insiste sur le caractère exceptionnel du baptême de Jésus. Il est accompagné tout au long de sa vie par l’Esprit Saint :

  • lors de sa conception
    Luc 1,35 L’ange lui répondit: « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint et sera appelé Fils de Dieu. »
  • lors de son baptême
    Luc 3,21-22 Or comme tout le peuple était baptisé, Jésus, baptisé lui aussi, priait; alors le ciel s’ouvrit;l’Esprit Saint descendit sur Jésus sous une apparence corporelle, comme une colombe, et une voix vint du ciel: « Tu es mon fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. »
  • puis tout au long de sa mission
    Actes 10,38 ce Jésus issu de Nazareth, vous savez comment Dieu lui a conféré l’onction d’Esprit Saint et de puissance; il est passé partout en bienfaiteur, il guérissait tous ceux que le diable tenait asservis, car Dieu était avec lui.

Puis l’Esprit Saint accompagne les apôtres dans leur propre mission. Ils sont ainsi capables de proclamer la Bonne Nouvelle au monde entier.

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