Marie de Magdala - Culture

Tableau de Fra Angelico

Le personnage de Marie de Magdala (ou Marie-Madeleine) a inspiré de nombreux artistes : peintres, romanciers, cinéastes. L’épisode particulier de Marie de Magdala au tombeau a souvent été représenté en peinture.

En voici un exemple, dans lequel Marie de Magdala tente de toucher Jésus. Ce tableau de Fra Angelico (1395 – 1455) fait partie d’une série de fresques dans l’église San Marco de Florence. Il porte le titre latin : Noli me tangere qui signifie « Ne me touche pas ». Il s’agit en latin d’une défense (pour la 2e personne du singulier : noli avec l’infinitif présent).

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Tableau du Titien (vers 1488 - 1576)

Ce tableau du Titien intitulé Noli me tangere (Ne me touche pas) est exposé à la National Gallery de Londres.

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« Mary », le film

Un film s’est inspiré du personnage de Marie de Magdala. Il s’intitule « Mary » et a été réalisé par Abel Ferrara. Marie est interprétée par Juliette Binoche. Le film a reçu le Lion d’Argent au festival de Venise en 2005.
« Film atypique, aussi éloigné de Da Vinci code que de la Passion selon Gibson, il nous laisse, étonnés ou dubitatifs, devant le pouvoir qu’ont certaines figures bibliques de changer les vies et ceci, malgré les incertitudes originelles qui entourent ces figures. Si Marie-Madeleine est une construction de la mémoire croyante, elle n’en reste pas moins rattachée, par de solides liens, au socle évangélique des premiers temps. Alors, après la vision du film, il restera à ceux et celles qu’intéressent les écrits chrétiens à relire la fin de l’évangile de Jean et, bien sûr, l’étonnant apocryphe appelé évangile de Marie. Qu’est-ce que cet apocryphe a pu garder, dans son excès même, de la beauté originaire de l’Évangile du Christ ? Dans sa préface à un recueil de textes apocryphes, la théologienne France Quéré remarquait que « la foi, sous les désaveux officiels, a gardé une sensible mémoire » dont témoigne la popularité de certains de ces textes. Elle ajoutait que « le véritable service de la foi exige de la pensée qu’elle s’échappe, en rebelle et en artiste ». © Gérard BILLON, Service biblique catholique Evangile et Vie

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La Navette

Le voyage maritime de Marie-Madeleine (ou Marie de Magdala) est évoqué dans la plus ancienne boulangerie de Marseille par la fabrication d’un petit gâteau en forme de barque allongée : la Navette, que l’on mange à la Chandeleur (fête traditionnelle des gens de la mer). C’est un boulanger qui, en 1781, eut l’idée de confectionner un petit gâteau. Il le proposa aux pèlerins qui venaient à jeun à l’abbaye de Saint Victor.

Et voici la recette :
Cuisson : 10 minutes – Préparation : 15 minutes
Ingrédients pour 20 navettes environ :- 40 g de beurre- 400 g de farine- 1/2 sachet de levure chimique – 150 g de sucre – 2 cuillères à soupe de fleur d’oranger- 2 oeufs
Préparation :Faites fondre le beurre et laissez le refroidir.
Dans une casserole, portez à ébullition le sucre avec le quart d’un verre d’eau, laissez bouillir 2 minutes puis ajoutez la fleur d’oranger.
Versez sur la farine mélangée à la levure puis mélangez à la cuillère en bois, ajouter le beurre fondu, les 2 oeufs légèrement battus puis mélangez bien jusqu’à ce que la pâte se décolle des parois.
Laissez reposer la pâte 2 heures à température ambiante.
Prélevez des petites portions de pâte d’environ 30 grammes.
Roulez la pâte en forme de boule entre vos mains, puis formez un boudin.
Déposez les boudins de pâte sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et incisez-les dans la longueur en laissant 2 cm de chaque côté.
Enfournez à 180 °C pour environ 10 minutes, les navettes doivent rester blanches et durciront à l’extérieur du four.

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